Lundi 16 mars 2020, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, les établissements scolaires ont fermé leurs portes aux élèves (à l’exception des enfants de soignants pour lesquels des dispositifs d’accueil sont prévus). Mais les 12 millions d’écoliers, collégiens et lycéens concernés ne doivent pas considérer qu’ils sont en vacances, a d’emblée précisé Jean‑Michel Blanquer.
Pour assurer la continuité pédagogique, le ministre de l’Éducation nationale a mis en avant l’appui du Centre national d’enseignement à distance et les espaces numériques de travail, au niveau local. Mais ces services peuvent-ils faire face à un défi d’une telle ampleur et d’une telle durée ? Outre les questions techniques se posent celles de l’autonomie des élèves et de l’ajustement des pédagogies.
Si la crise rappelle combien les inégalités sociales pèsent sur les trajectoires scolaires, elle invite aussi à inventer de nouvelles solidarités et à remettre en perspective le temps des apprentissages. C’est ce que pointent les trois analyses que nous vous proposons de relire.
L'école face au crash test du coronavirus
La crise du coronavirus sera-t-elle le temps fort d’une réflexion sur les apprentissages et la rénovation du travail pédagogique ? Retour sur les défis posés par la fermeture des écoles.
Écoles fermées aux élèves : les leçons du virus (et quelques pistes pour les parents)
La crise actuelle met au défi d’inventer de nouvelles façons d’apprendre ensemble, et de repenser la relation aux écrans. Et si elle donnait aussi aux jeunes le temps de réapprivoiser l’écrit ?
Covid-19 : heurs et malheurs de la continuité pédagogique à la française
Peut-on reproduire avec l’enseignement à distance les conditions d’apprentissage dans une classe ? Ou s’agit-il d’innover ? Retour sur les moyens à disposition des 12 millions d’élèves français.