Les feux de forêt destructeurs et records de l’été 2023 ont fait les manchettes. Mais en quoi affectent-ils les millions de lacs se retrouvant dans les bassins versants brûlés ?
Alors que l’empreinte du numérique sur l’environnement s’alourdit, peut-on vraiment envisager une intelligence artificielle sobre et à l’impact limité ?
La compensation des émissions de GES peut être un outil efficace pour limiter le réchauffement climatique. Mais plusieurs projets compensatoires ne réalisent pas leurs objectifs de réductions de GES.
Sur le papier, l’idée semble bonne, mais dans les faits, son potentiel est moins prometteur qu’imaginé. En tout cas, la méthode ne se substituera jamais à une baisse drastique de nos émissions.
Les capacités de séquestration de CO₂ de cet arbre venu d'Asie lui ont érigé une réputation d'arbre magique qu'il faudrait planter partout. Qu'en est-il vraiment ?
On trouve trois fois plus de carbone dans les sols que dans l'atmosphère. À l'heure du dérèglement climatique, les facultés de l'agriculture à stocker plus ou moins de carbone sont scrutées de très près.
Selon les méthodes utilisées, la mesure des stocks et flux de carbone des forêts peut passer du simple au double. À l'heure du dérèglement climatique, la guerre des chiffres bat son plein et la rigueur s'impose pour évaluer les potentiels poumons verts que sont les forêts.
Les crédits carbone forestiers sont désormais considérés par diverses études scientifiques comme sans effet positif pour le climat. Retour sur l'avènement de cet outil de compensation carbone et ses limites vite atteintes.
Claude Villeneuve, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Charles Marty, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Maxime Paré, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), and Patrick Faubert, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Planter des arbres peut-il nous aider à résoudre la crise climatique ? Sans doute, mais jusqu’à quel point ?
Comment peut-on nourrir de manière nutritive une population croissante, faire face au changement climatique et ne pas détruire les écosystèmes dont nous dépendons tous pour vivre ?
Déjà en manque de moyens pour décarboner leur industrie ou se tourner vers des alternatives plus vertes, ils pourraient en plus être privés des revenus tirés des exportations vers l’Europe.
Selon une étude, une politique qui ne viserait qu’une réduction des émissions (nettes) de CO₂ ne suffirait pas à contenir dans une fourchette de 1,5 à 2°C la hausse des températures d’ici 2100.
Les entreprises parlent de carboneutralité, décarbonisation atteinte du net zéro. Certaines visent même l’horizon 2030. À l’heure actuelle, il s’agit d’objectifs quasi impossibles.
Le transport maritime sur le Saint-Laurent est en cours d'adaptation au changement climatique en adoptant des technologique intelligentes, durables et en se décarbonisant.
Dans le contexte actuel d’urgence climatique, il importe de réduire les émissions de GES. Dans le secteur de la construction, une solution potentielle serait de préconiser l’utilisation du bois.