Cléopâtre est une figure de la culture américaine depuis le milieu du XIXᵉ siècle : une série documentaire Netflix dans lequel elle est incarnée par une actrice noire réveille une polémique ancienne.
Dans l’Amérique du XIXᵉ siècle, l’égyptomanie est un enjeu social et politique d’importance, qui divise la société entre tenants de l’esclavage et partisans de l’abolition.
Objets de fantasmes, les reines d’Égypte ont souvent été dépeintes comme de grandes séductrices. Mais dans les faits, certaines d’entre elles furent aussi de redoutables femmes de pouvoir.
Le thème d’une reine cruelle, faisant assassiner ses amants après ses ébats, a rencontré un grand succès dans la littérature et au cinéma, alimentant sa légende noire.
Retour sur une figure mythique, à l’honneur de l’exposition « Fureur ! Passion ! Éléphants ! », du Musée des Beaux-Arts de Rouen, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert.
Les mangas « historiques » sont en vogue depuis quelques années, tandis que l’Égypte ancienne fascine un large public depuis bien plus longtemps encore.
Cléopâtre était-elle vraiment une débauchée comme l’a répété la propagande romaine ? L’époque n’était pas prude certes. Mais la reine était surtout une femme de pouvoir.