Dans leur quête de reconnaissance, les afro-descendants belges doivent interroger les liens entre la violence de la colonisation belge du Congo et les violences extractivistes contemporaines.
Une image du film “Princesse Tam Tam”, avec Joséphine Baker.
Youtube
Joséphine Baker s'est approprié les stéréotypes associés à sa couleur de peau dans un jeu de paradoxes oscillant entre acceptation et détournement des représentations imaginaires européennes.
Le 7 juillet 2017, la 38e promotion de l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro est baptisée Promotion Aoua Keita, du nom de la première femme députée du Mali.
Compte Twitter de la présidence du Mali
Alors que le Mali s’apprête à célébrer le soixantième anniversaire de son indépendance, retour sur la vie et l’œuvre d’Aoua Keita, l’une des personnalités les plus marquantes de cette période.
La statuette féminine kanak (ici au centre) est visible au musée du Quai Branly à Paris.
Marion Bertin/Musée du Quai Branly
En Nouvelle-Calédonie, la culture et les objets du patrimoine kanak jouent un rôle déterminant dans l’affirmation politique autochtone.
Des soldats français en opération de « nettoyage » en Algérie dans la région de l'Aurès procèdent à l'arrestation de « suspects » le 3 novembre 1954, au début de la guerre d'Algérie.
AFP
Raphaëlle Branche, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Comprendre ce qui s’est joué dans les familles et comment la guerre a été vécue puis racontée et transmise, c’est éclairer d’une manière inédite la place de cette guerre dans la société française.
Buste en ivoire de Léopold II présenté dans l’exposition Fleuve Congo.
Photo Gaëlle Crenn
La place occupée par les statues de Léopold II à l’Africa Museum de Tervuren reflète les contestations croissantes de la mise en scène de l’histoire coloniale.
Monument à Patrice Lumumba, le père de l'indépendance, à Kinshasa.
Arsene Mpiana/AFP
La République démocratique du Congo a obtenu son indépendance il y a exactement soixante ans. Il est temps de cesser de percevoir son histoire uniquement sous un prisme colonial.
Le piédestal vide de la statue d'Edward Colton à Bristol, en juin 2020.
Wikipédia / Caitlin Hobbs
De Colston à Colbert, l’actualité des dernières semaines appelle une réflexion sur la statuaire publique, ses usages politiques et ses rapports à l’Histoire.
Des ouvriers nettoient une statue d'Andrew Jackson dans le parc Lafayette récemment réouvert près de la Maison Blanche, à Washington DC, le 12 juin 2020.
Mandel Ngan / AFP
À travers le monde, les statues et monuments représentant des figures majeures du colonialisme et la traite d’esclaves sont devenus la cible des manifestants contre le racisme et la discrimination.
Rue Cases-Nègres : image du film sorti en 1983.
Euzhan Palcy/Carlotta Films
Durant de nombreuses années, la taxe sur les billets de cinéma n’a pas été appliquée aux Antilles. Une forme d’invisibilisation du travail cinématographique des intellectuels ultra-marins.
Le président sud-coréen Moon Jae-in, le premier ministre chinois Li Keqiang et le premier ministre japonais Shinzo Abe lors du sommet réunissant les trois pays à Chengdu, Chine, le 24 décembre 2019.
STR/Japan Pool via Jiji Press /AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le Japon et les deux Corées entretiennent des relations délicates avec le grand voisin chinois, marquées à la fois par le poids du passé et la volonté d’expansion actuelle de Pékin.
La ville par laquelle transitent de nombreux touristes avant de se rendre au Machu Picchu s’est adaptée aux catastrophes sismiques qui ont jalonné son histoire.
La Porte dorée à Jérusalem, entre 1856 et 1860.
Franck Mason Goof, Library of the Congress
Si le nom d’Edward Wilmot Blyden ne nous dit pas grand-chose aujourd’hui dans le monde francophone, l’homme fut incontestablement l’un des grands intellectuels africains du XIXᵉ siècle.
Des millions de villageois ouïghours ont adopté le smartphone comme un objet courant sans réaliser qu'il se retournerait contre eux. Ici, une femme ouighoure dans un restaurant de Hotan, dans le Xinjiang.
Greg Baker / AFP
Mes recherches en Chine et au sein de la communauté ouïghoure m’ont permis d’observer comment l’usage de la technologie, au début libérateur, est peu à peu devenu une contrainte pour cette minorité.
« Tous ceux qui sont vivants aujourd’hui vont certainement connaître la fin de ce monde. »
Elèves de l'école Penninghen/revue Terrain
Les premiers contacts pacifiques des Indiens Ayoreo avec les non-Indiens ont eu lieu en 2004, et ont été de leur point de vue le début de la fin du monde.
Le métissage de la famille royale britannique a été entériné officiellement avec le mariage du Prince Harry et l'Américaine Meghan Markle, un sujet qui a ravi la presse people.
Daniel Leal-Olivas/AFP
La peur du métissage, essentiellement fondée sur du fantasme, est soutenue par une longue tradition intellectuelle.
Statues du palais royal d'Abomey que le président français Emmanuel Macron a décidé récemment de restituer au Bénin. Elles font partie d'un lot de 26 œuvres qui devraient être restituées à la suite des réclamations répétées du gouvernement du Bénin et du rapport Bénédicte Savoy-Felwine Sarr.
Flickr / Jean-Pierre Dalbéra
La nature caricaturale de ce débat ne peut que déboucher sur des incompréhensions, des frustrations et in fine, un échec dont personne ne sortira gagnant.
Plaques de bronze de Benin City, dans la collection du British Museum.
Wikipedia
Le pillage des objets africains durant la période coloniale fait aussi écho à l'exil des hommes: quelque part au loin se trouvent les « reliques » et les enfants du pays.
L'affiche du film « Love is in the hair »
pulse.ng
Les industries cinématographiques indienne et nigériane sont de plus en plus souvent décrites comme similaires, mais la réalité de leurs relations s’avère complexe.
Le musée du Quai Branly-Jacques Chirac, à Paris.
flickr
Historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation, co-directeur du Groupe de recherche Achac, Université de Lausanne
Professeur ordinaire à l’université de Lausanne (Unil), chercheur au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation (Unil), co-directeur du Groupe de recherche Achac., Université de Lausanne