Des tracteurs sont alignés sur une autoroute bloquée, le 1er février 2024, à Argenteuil, au nord de Paris. La colère des agriculteurs, les traités commerciaux et La Défense du continent sont parmi les enjeux de l'élection européenne.
(AP Photo/Michel Euler)
L’intersectionnalité des haines, qui allie notamment racisme, antisémitisme et misogynie, conduit l’homme blanc hétérosexuel à se croire une victime des « minorités » contre lesquelles il doit résister.
Les pancartes proclamant que « Trump a gagné » (sous-entendu : l’élection présidentielle de 2020) sont légion lors des meetings de l’ex-président, comme ici en janvier 2022 dans l’Arizona.
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30 % des Américains pensent que Donald Trump a été le vrai vainqueur de la dernière élection ; Ce ratio est doublé chez les électeurs républicains.
Naim Kayed, de l’association American Muslims for Palestine-Philadelphia, lors d’une manifestation de soutien aux Palestiniens au Montgomery County College, où Joe Biden prend la parole, le 5 janvier 2024 à Blue Bell, en Pennsylvanie.
Joe Lamberti/AFP
Les Américains musulmans ont voté à une écrasante majorité pour Joe Biden en 2020. Ce ne sera très probablement pas le cas en novembre prochain.
L’ex-président Donald Trump avec ses avocats dans un tribunal de Manhattan. Premier président américain inculpé au criminel, il est accusé d’avoir falsifié des registres d’entreprise dans le cadre d’une enquête sur des pots-de-vin.
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Les comptables ont provoqué la chute d’Al Capone et le scandale du Watergate a été révélé lorsque les journalistes ont « suivi l’argent ». Vont-ils aussi faire tomber Donald Trump ?
Rassemblement devant la Cour suprême des États-Unis pendant les plaidoiries dans l’affaire Moore v. Harper, le 7 décembre 2022 à Washington, DC.
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Dominée par les conservateurs, la Cour suprême emploie de plus en plus ses prérogatives pour favoriser le Parti républicain lors des élections, locales comme nationales.
Le très radical Ron DeSantis, ici à Tampa lors de son discours de victoire après sa réélection au poste de gouverneur de Floride le 8 novembre 2022, est l’un des principaux prétendants républicains à la présidentielle de 2024.
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Quel que soit son candidat en 2024, le Parti républicain fera sans doute campagne sur une ligne ultra-radicale, à même d’ébranler les fondements mêmes de la démocratie américaine.
Au Mar-a-Lago Club à Palm Beach, en Floride, le 15 novembre 2022, Donald Trump annonce sa candidature à la Maison Blanche.
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Donald Trump vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. De nombreux aspects indiquent qu’elle ne sera sans doute pas couronnée de succès.
Joe Biden et Kamala Harris lors d’une réunion organisée par le Parti démocrate à Washington le 10 novembre 2022, au surlendemain des midterms,
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Si les résultats des midterms sont encore partiels, quelques dynamiques fortes se dégagent et permettent de tirer plusieurs enseignements pour les deux dernières années du mandat de Joe Biden.
Des sympathisants républicains en prière avant un rassemblement « Save America » de Donald Trump, le 23 septembre 2022 à Wilmington, en Caroline du Nord.
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Démocrates et Républicains affirment que la victoire du camp adverse aux midterms représentera tout simplement la fin de la démocratie américaine. Qu’est-ce qui explique un tel maximalisme ?
La dimension cyber occupe une place majeure dans le conflit russo-ukrainien depuis plusieurs années.
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L’Ukraine a dernièrement subi plusieurs cyberattaques de grande ampleur. L’un des avantages que présente le recours à ce type d’agression, c’est qu’il est très difficile de remonter à sa source…
Lors de leur rencontre à Genève ce 16 juin, Joe Biden a fourni à Vladimir Poutine une liste de seize secteurs contre lesquels toute cyberattaque devrait être interdite à l’avenir.
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Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
La Russie est souvent accusée d’être derrière les cyberattaques visant des entreprises et des infrastructures américaines. Ce sujet a été l’un des grands thèmes de la récente rencontre Biden-Poutine.
Le chef adjoint (whip) de la minorité républicaine au Sénat, John Thune, entouré (de gauche à droite) du chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell (R-KY), et du sénateur républicain Roy Blunt (R-MO), au Capitole, à Washington, DC., le 2 mars 2021.
Samuel Corum/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Otage de la guerre que se livrent en son sein les pro-Trump et ceux qui veulent se démarquer de l’héritage de l’ex-président, le parti républicain semble voué à sombrer dans une surenchère droitière.
Sur cette photo datant de juillet 2020, l'ancien président Donald Trump se tient devant une image du Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud, où ont été sculptés dans la pierre les visages des présidents Theodore Roosevelt, Thomas Jefferson, George Washington et Abraham Lincoln.
Photo AP/Alex Brandon
Ils ont écrit leurs mémoires, fondé des œuvres charitables, construit des bibliothèques… voici ce qu’ont fait d’anciens présidents après leur départ de la Maison Blanche. À quoi s’occupera Trump ?
Joe Biden pendant son discours d'investiture le 20 janvier 2021 à Washington.
Rob Carr/AFP
L’analyse textuelle du discours d’investiture de Joe Biden révèle les principaux axes de sa communication à venir, qui sera marquée par une nette rupture avec celle de son prédécesseur.
Joe Biden est assermenté comme 46e président des États-Unis par le juge en chef John Roberts alors que Jill Biden tient la Bible, lors de la 59e cérémonie d'investiture au Capitole, à Washington, le 20 janvier 2021.
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Après avoir vécu quatre années tumultueuses sous Donald Trump, les États-Unis ont maintenant un président qui s’engage à plaider pour l’unité et la guérison.
Le Président élu Joe Biden parle de la pandémie COVID-19 à Wilmington, au Delaware, le 14 janvier 2021.
(AP Photo/Matt Slocum)
Le débat sur le collège électoral oppose ceux qui souhaitent un président choisi selon le vote populaire à ceux qui pensent que les intérêts des petits et des grands États doivent être équilibrés.
Joe Biden à Atlanta, en Géorgie, lors d'un meeting de soutien aux candidats démocrates aux sièges de sénateurs, Jon Ossoff et Raphael Warnock.
Drew Angerer/AFP
On lit souvent que la capacité de Joe Biden à gouverner dépendra de l’issue de la double élection à venir en Géorgie, qui déterminera la couleur politique du Sénat. La réalité est plus nuancée.
Des partisans de Donald Trump contestent sa défaite à Las Vegas, le 7 novrembre 2020.
Ethan Miller/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Donald Trump a récolté plus de 30 % du vote latino lors de la dernière présidentielle. Un score important qui ne constitue pas pour autant une percée spectaculaire et s’explique par plusieurs facteurs.
Le président-élu Joe Biden quitte l'église catholique romaine St. Joseph, le samedi 5 décembre 2020, à Wilmington, au Delaware.
Photo AP/Andrew Harnik
Durant la campagne présidentielle, Joe Biden a usé de sa foi à des fins électoralistes. Cette stratégie n’est pas nouvelle. Elle remonte aussi loin qu’au pape Grégoire XIII !
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School