Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Comment la droite de gouvernement a-t-elle pu en arriver là perdre une élection jugée « imperdable », le désaveu du quinquennat socialiste dans l’opinion laissant augurer une alternance « naturelle » ?
Au QG d'Emmanuel Macron, à Paris, au soir du premier tour.
Patrick Kovarik/AFP
Le scrutin a ouvert une porte historique vers une nouvelle distribution de la représentation politique. À condition qu’elle ne se referme pas brutalement sous le souffle de la peur de l’inconnu.
Emmanuel Macron, sorti en tête au soir du premier tour de l'élection présidentielle.
Eric Feferberg/AFP
Notre système politique sort du premier tour éreinté et profondément divisé. Les positions combinées de chacun face à quatre clivages expliquent le vote mais ne favoriseront pas la gouvernance du pays.
Les candidats se réclamant d'une façon ou d'une autre du populisme totalisent près de 50 % des voix.
Joël Saget et Bertrand Guay / AFP
La vague de fond de cette élection présidentielle est l’installation du populisme dans la vie politique : les candidats s’en inspirant réunissent globalement la moitié de l’électorat.
Le 13 avril 2017, en Pologne: cérémonie d'accueil d'un bataillon de l'armée américaine déployée sur le flanc oriental de l'Alliance.
Wojtek Radwanski/AFP
S’il est difficile de savoir quel candidat sera sélectionné pour le second tour de la présidentielle, il est probable que les deux élus ne soient pas de chauds partisans de l’Alliance atlantique.
Emmanuel Macron à Bercy, le 17 avril.
Eric Feferberg/AFP
François Hollande, qui en avait fait une priorité, a déçu les jeunes. Bien présents sur scène aux côtés des présidentiables, seront-ils pour autant écoutés au lendemain du scrutin ?
À Lyon, le 11 avril dernier.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Un nombre de non-inscrits plus important que lors des précédents scrutins présidentiels, le poids des affaires et le brouillage gauche-droite : le taux d’abstention pourrait atteindre un pic.
Parc Astérix : le petit Gaulois seul sur un menhir.
Martin Lewison/Flickr
La dernière enquête réalisée par le Cevipof montre que 43 % des électeurs sont encore indécis dans leur choix. Elle montre aussi que le vote se fera en grande partie par défaut.
Les 11 candidats à la présidentielle.
Joël Saget, Eric Feferberg/AFP
L’offre politique Macron – « ni de droite, ni de gauche » – a provoqué dans le monde politique des mouvements d’opinion contrastés. Analyse de ce bouleversement à travers le modèle de Hirschman.
Les deux candidats se saluent, lors du débat télévisé du 4 avril 2017.
Lionel Bonaventure/AFP
Moins idéologiques que Fillon et Le Pen, les deux candidats partagent nombre de propositions. Avec un point saillant dans le programme très approfondi de Jean-Luc Mélenchon : la justice.
Au Centre d'accueil et d'orientation pour migrants de Saint-Brévin les Pins, en janvier 2017.
Loïc Venance/AFP
Dans un contexte de forte incertitude électorale, les marges d’erreur des sondages rendent visibles tous les scénarios électoraux potentiels. Les médias devraient publier les résultats avec ces marges.
Lors d'une manifestation étudiante en 2009, à Paris.
Frog and Onion/Flickr
Passage en revue, et dans le détail, des programmes des cinq principaux candidats à la présidence de la République sur l’un des thèmes majeurs de l’élection.
François Fillon, en meeting à Provins, le 5 avril 2017.
Christophe Archambault/AFP
Pascal Moliner, Université Paul Valéry – Montpellier III
Les sondages qui donnent tous Marine Le Pen perdante à l’issue du deuxième tour pourraient bien être confrontés à une zone muette sous-jacente et donc à un vote caché en faveur du Front national.
La Boussole présidentielle montre que le candidat Emmanuel Macron est plus libéral que son allié François Bayrou.
acques Demarthon/AFP
Le placement des onze candidats dans l’espace politique de la Boussole présidentielle révèle des positionnements très marqués. Et quelques surprises, concernant Macron ou Mélenchon.
François Fillon dans la tourmente.
Pietro Piupparco/Flickr
Où l’on fait appel à la mythologie (et à l’histoire symbolique) pour analyser le contexte et les ressorts de la position de François Fillon. Pas si faible qu’elle en a l’air.
Débat cathodique, le 13 octobre 2016.
Martin Bureau/AFP
Qui sont les électeurs qui, en se saisissant de cette nouvelle modalité de participation politique, ont doté d’une si forte légitimité un candidat pourtant ébranlé par les controverses ?
Marionnette ancienne de Guignol à Lyon.
Luc Legay/Flickr