Jamais un président élu achevant son mandat avec une majorité parlementaire n’a été réélu. Une étrange malédiction qui éclaire aussi la non-candidature de François Hollande.
Oui, c’est bien un triple coup de génie stratégique qu’a réussi François Hollande en s’inspirant du meilleur de la recherche en stratégie : Steve Jobs.
François Hollande à la sortie de l'avion présidentiel, le 2 décembre 2016, à Abu Dhabi.
Stépahne de Sakutin / AFP
Le retrait de l'actuel président de la course présidentielle pourrait bien être annonciateur de profonds bouleversements politiques aux conséquences inattendues.
Le 1er décembre 2016, en direct de l'Élysée, François Hollande annonce qu'il ne se représentera pas.
Olivier Morin/AFP
En renonçant à se présenter, François Hollande introduit une rupture majeure qui pèsera lourd sur les épaules des prochains présidents de la Vᵉ République.
François Hollande sur le perron de l’Élysée, le 28 novembre 2016.
François Guillot/AFP
François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
A Viry-Châtillon, le 22 novembre 2016.
Thomas Samson/AFP
Nul doute que si François Hollande offre aux électeurs de mettre sa tête sur le billot de la primaire, certains viendront faire tomber le couperet avec la même délectation que pour Nicolas Sarkozy.
A Colombey-les-deux-Églises.
Alexandre Dolique/Flickr
On se perd dans ce tourbillon où les paroles ne se contentent plus de voler, mais restent sous la plume des journalistes. Tandis que le sens de l’État se disperse dans le vent de la déliquescence.
Poutine et Hollande, lors des cérémonies du 70ème anniversaire du Débarquement, en juin 2014.
francediplomatie/Flickr
Pour la dernière fois de la présidence de Barack Obama et du mandat de [François Hollande, les deux hommes intervenaient devant l’Assemblée générale des Nations unies. Le temps des bilans.
L’ex-locataire de Bercy, qui séduit une France « privilégiée », fait face à un problème de taille : celui de l’adéquation entre le jeu auquel il veut s’inviter et le jeu de cartes dont il dispose.
François Hollande lors d'un sommet tripartite en Italie, le 22 août, le pouvoir et l'impuissance.
Vincenzo Pinto / AFP
Les « conversations privées » du président parues dans un livre sont un éloquent témoignage du désarroi et du décalage de nos représentants avec un monde qu’ils ne comprennent plus.
François Hollande et son ministre de l'intérieur le 18 juillet durant la minute de silence Place Beauvau.
Bertrand Guay/AFP
Analyse des derniers épisodes de la communication présidentielle à la lumière de ce que doit être aujourd’hui une communication responsable et honnête. Notamment en période de crise.
Réticent mais affaibli, François Hollande (ici à Colombey-les-Deux églises, le 18 juin), a dû accepter l'organisation d'une primaire à gauche.
Thibault Camus / POOL / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Après avoir récusé l’idée d’une primaire, le camp présidentiel vient de s’y rallier. Sa réussite passe par la participation de toutes les gauches, et au-delà de leurs sympathisants.
Le président Hollande met un point d'honneur à défendre son action en faveur de la « refondation de l'école ».
Elysée
Devant quelque 2 000 personnes, le président a répondu aux questions de The Conversation, en soulignant la cohérence de son action en faveur de l’école.
Envers et contre tout, François Hollande croit encore en ses chances pour 2017.
Ministère des Affaires étrangères du Pérou/Flickr
La séquence engagée à la mi-avril confirme la ferme volonté de François Hollande de se présenter en 2017. Avec pour objectif de rejoindre Marine Le Pen au second tour. Mais est-ce seulement possible ?
La consultation annoncée en juin sur l’aéroport Notre-Dame des Landes rompt avec la suspicion manifestée jusqu’ici par François Hollande sur le sujet. Vraie rupture ou ultime feinte ?
Cinquantenaire du cessez le feu, le 19 mars 2012, à la Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette.
Daniel Villafruela/Wikimedias
Manuel Valls et Nicolas Sarkozy : chacun, à sa manière, a récemment illustré par ses propos le risque d’une soumission de l’Histoire aux énoncés du politique.