La conception de « Poison soluble », l’œuvre de Jean‑Jacques Lebel exposée au Palais de Tokyo, repose sur un contresens profond quant à ce qui s’est passé à Abou Ghraib.
A Alger, le 6 décembre 2017, lors de la visite du Président Macron.
Ludovic Marin/AFP
Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Viols, décapitations, opérations kamikazes ont été le lot quasi quotidien de la société algérienne des années 1990. Comment est-elle parvenue à avancer malgré ce terrible traumatisme ?
Manifestation pro-gouvernementale à Téhéran, le 30 décembre 2017.
Hamed Malekpour/AFP
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’UE et la France, acteurs économiques majeurs en Iran, ont les moyens de mettre en œuvre une diplomatie originale mêlant exigence sur les droits humains et coopérations économiques.
Photo du 20 octobre 2017: des membres des Forces démocratiques syriennes traversent Raqqa après une offensive victorieuse contre Daech menée par les combattants kurdes.
Bulent Kilic/AFP
Que reste-t-il des forces démocratiques syriennes ? Alors que les forces turques sont entrées à Afrin, enclave kurde au nord de la Syrie, un dialogue entre les forces kurdes opposées à Assad et Daech, et la coalition internationale est-il encore possible?
Déjeuner de travail à l'Elysée pour Nicolas Sarkozy, son épouse Carla Bruni-Sarkozy, le conseiller Claude Gueant et le président syrien Bachar el-Assad (à gauche) et son épouse Asma le 9 décembre 2010.
Franck Fife/AFP
Il manque aux apprentis sorciers de la « realpolitik » une dimension essentielle pour ancrer leur approche dans la réalité régionale : la prise en compte des peuples du Moyen-Orient et de leurs aspirations légitimes.
Hasan Nasrallah durant une allocution télévisée à Baalbek, au Liban le 31 aoput 2017.
AFP
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Le 22 novembre le Liban a fêté son indépendance : un mot lourd de sens dans un pays tiraillé par plusieurs puissances et qui vient à peine de retrouver son Premier ministre.
Marwan Tahtah/AFP
Saad Hariri s’était donné la stature progressive d’un homme de compromis. À terme, ce fut aussi la figure d’un homme seul.
La ville de Deir Ezzor à l'est de la Syrie a été prise d'assaut en novembre dans une opération militaire contre Daech. L'organisation perd du terrain dans la région mais tente de l'étendre sur internet.
AFP
Pour raffermir l’identité et la détermination de Daech, les membres influents de sa communauté numérique proposent des cours et de la propagande radicale en ligne.
Devant le Bataclan, à Paris, le 12 novembre 2016, jour de sa réouverture un an après les attentats de Paris.
François Guillot/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
S’il était présomptueux de claironner l’annonce de la décomposition du terrorisme islamique, l’image de fortes inflexions s’impose.
L'ancienne ville de Mari (Syrie). La rue orientale du quartier L (Ville I), encore incomplètement dégagée (au premier plan). Son tracé sera repris à la période suivante (Ville II) avec un léger décalage vers l'Est. Fouilles J.-C. Margueron, responsables de chantier B. Muller, P. Butterlin, 2003.
Mission archéologique de Mari, cl. Dominique Beyer
Les plans, relevés topographiques, photographies ou films, carnets de fouille donnent accès aux états des vestiges antérieurs à la destruction. Ils sont précieux en vue d’une restitution de données.
A Madrid, le 7 octobre, une manifestation en faveur du dialogue.
Gabriel Bouys / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Deux légitimités s’affrontent dans ces expériences : celle d’un État, de l’ordre, de la légalité, et celle d’une nation minoritaire qui tente d’être reconnue et de se doter d’un État.
Jour de vote à Erbil, le 25 septembre 2017.
Ahmed Deeb / AFP
Dans cette partie du monde, chaque individu s’identifie d’abord par sa langue, par son ethnie ou par sa confession, tandis que la citoyenneté vient en second lieu.
A Najaf, le 31 août 2017. Un homme embrasse la tombe d'un soldat irakien tué par l'État islamique.
Haidar Hamdani / AFP
Le groupe djihadiste est-il une incarnation « néo-baasiste » ou au contraire l’expression du rejet violent de tout l’héritage du régime de Sadam Hussein ? Le débat fait rage, et aussi fausse route.
A Téhéran, lors des funérailles des attaques du 7 juin 2017.
Atta Kenare / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Un écran géant ans une rue de Tokyo, le 29 août au matin.
Kazuhiro Nogi/AFP
Rien ne sert de savoir si l’histoire se répète, ou de se focaliser sur les « leçons » du passé. Il faut mieux penser global pour comprendre les tensions actuelles avec la Corée du Nord.
La bataille de Mossoul marque-t-elle la « défaite » de l’État islamique, comme s’aventurent à le conjecturer les plus optimistes ? Rien n’est moins sûr.
Défilé du 14 juillet 2017, à Paris.
Christophe Archambault / AFP
La présence de Donald Trump au défilé militaire du 14 juillet a illustré un aspect important de la relation entre les deux pays : en dépit des brouilles (fréquentes), le poids de l’Histoire demeure.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine au G20 de Hambourg, le 9 juillet 2017.
Kremlin.ru/Wikimedias
La toile de fond des déclarations du Président Macron demeure éminemment libérale : défense du multilatéralisme, de l’Europe, d’agendas de sécurité humaine ou du libre-échange.
Donald Rumsfeld, l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush, au temps de la guerre en Irak.
DR
La question n’est plus de savoir comment repousser toutes ces menaces ? Mais plutôt celle-ci : comment nous organiser en tant que société pour rester nous-mêmes face à ces multiples menaces ?
Les Champs-Elysées, le 20 avril, après l'attaque mortelle contre des policiers.
Thomas Samson/AFP
Avec l’attaque terroriste sur les Champs-Élysées perpétrée avant le premier tour de l’élection présidentielle en France, les jihadistes ont-ils cherché à « influencer » le résultat du scrutin ?
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheur invité, Centre d'histoire de Sciences Po et University of Cambridge. Swiss National Fund Postdoc Fellow, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)