Une pancarte en soutien aux femmes et aux personnes trans et autochtones est brandie dans le campement pro-palestinien de l'Université McGill, le 6 juin 2024.
La Presse canadienne/Graham Hughes
Comment expliquer l’alliance inattendue entre les défenseurs des droits des femmes et des trans et ceux d’une Palestine dirigée par le Hamas ? C’est tout le paradoxe des campements pro-palestiniens.
Manifestation en soutien à la Palestine, le 1er juin 2024, place de la République à Paris.
Zakaria Abdelkafi/AFP
Les manifestations de soutien à la cause palestinienne apparaissent à chaque poussée de violence au Proche-Orient depuis 1967 et s’inscrivent dans l’histoire politique longue de la France dans la région.
Les drapeaux de la Norvège, de l’Afrique du Sud, de l’Irlande et de l’Espagne entourent celui de la Palestine à l’entrée de la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 28 mai 2024. Le 28 mai, la Norvège, l’Espagne et l’Irlande ont reconnu l’État de Palestine.
Zain Jaafar/AFP
Ce sont désormais 147 États de l’ONU qui reconnaissent la Palestine. Ces reconnaissances sont d’un ordre avant tout symbolique, mais portent un coup à la position d’Israël sur la scène internationale.
Benny Gantz (à droite), leader d'un parti d'opposition de centre gauche, a accepté de rejoindre le cabinet d'urgence de Benyamin Nétanyahou (à gauche) où il siège aux côtés du ministre de la Défense Yoav Gallant (au centre).
Abir Sultan/AFP
Avant le 7 octobre 2023, l’opposition de centre et de gauche était vent debout contre Benyamin Nétanyahou. Cela a radicalement changé après le massacre commis par le Hamas.
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, vient de demander à la Cour d'émettre cinq mandats d'arrêt. Cela ne signifie pas automatiquement que ces cinq mandats d’arrêt seront émis.
Dimitar Dilkoff/AFP
Benyamin Nétanyahou, son ministre de la Défense et trois leaders du Hamas vont-ils faire l’objet de mandats d’arrêt de la CPI ? C’est en tout cas ce que souhaite le procureur de la Cour.
Des manifestants escortés par des gendarmes lors de l'évacuation d'un sit-in pro-Gaza dans le hall d'entrée de Sciences Po Paris, le 3 mai 2024.
Miguel Medina/AFP
Robi Morder, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Paolo Stuppia, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Après les campus américains, le mouvement contre la guerre à Gaza est-il en train de gagner les universités françaises ? Remise en perspective historique des polémiques en cours.
Un étudiant est arrêté lors d'une manifestation pro-palestinienne à l'université du Texas à Austin, le 24 avril 2024.
Brandon Bell/Getty Images
Alors que les manifestations étudiantes contre la guerre à Gaza prennent de l’ampleur aux États-Unis, retour sur l’histoire des mobilisations des campus américains dans les années 1960 et 1970.
Des hélicoptères israéliens au dessus du désert du Néguev.
Ahmad Gharabli/AFP
Après l’attaque iranienne contre Israël et la possible réplique de l’État hébreu, la menace d’un embrasement régional fait encore évoluer les positions américaines.
Des Palestiniens déplacés attendent une distribution de nourriture par une organisation caritative avant le repas de l’iftar, la rupture du jeûne, au premier jour du Ramadan à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 11 mars 2024.
AFP
À la pénurie alimentaire s’ajoute une promiscuité propice à la diffusion de maladies. Or le système de santé de Gaza est très dégradé.
Riad Al-Malki, ministre des Affaires étrangères de la Palestine (à gauche), salue le Procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan, le 21 février 2024 à La Haye.
Compte Twitter de la Cour pénale internationale
Alors même qu’ils sont toujours en cours, les deux grands conflits armés actuels ont donné lieu à plusieurs saisines de la Cour internationale de justice et de la Cour pénale internationale.
Des militants du Hezbollah assistent aux funérailles d’Ali al-Debs, l’un des commandants du groupe chiite tué par un raid aérien israélien deux jours plus tôt, dans la ville de Nabatieyh, dans le sud du Liban, le 16 février 2024.
Mahmoud Zayyat/AFP
Il y a déjà eu des centaines de morts, depuis octobre 2023, dans les affrontements opposant Israël au Hezbollah. Le Liban, déjà aux abois, sera-t-il entraîné dans une guerre dévastatrice ?
Capture d’écran d’une vidéo de l’armée israélienne diffusée le 2 novembre 2023 montrant des frappes sur la bande de Gaza.
Israeli Defence Forces
Le recours systématique à l’IA pour désigner les cibles palestiniennes et décider de l’intensité des frappes est, pour l’instant en tout cas, loin d’avoir porté ses fruits.
Dans les tribunes du stade Al-Bayt à al-Khor, le drapeau de la Palestine voisine avec celui du Qatar lors du huitième de finale de Coupe d’Asie opposant les deux sélections nationales le 29 janvier 2024, et qui sera remporté par le Qatar, pays hôte de la compétition.
Hector Retamal/AFP
La Coupe d’Asie organisée au Qatar est pour l’émirat un nouveau moment de soft power – spécialement dans le contexte actuel, quand l’ensemble des sociétés arabes a les yeux braqués sur la Palestine.
Bagdad, le 25 janvier 2024. Des membres des Forces de mobilisation populaire irakiennes portent le cercueil d’un camarade tué lors d’une frappe aérienne américaine.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Ces deux groupes liés à l’Iran s’en sont pris à Israël depuis le début des bombardements sur Gaza, suscitant des représailles américaines. Mais ces frappes ne suffiront pas à les faire renoncer.
Des militaires israéliens filmés par des journalistes lors d’affrontements avec des manifestants palestiniens à Jérusalem-Est, le 22 décembre 2023.
Ronaldo Schemidt/AFP
La Chine trône en tête de ce classement, devançant plusieurs autres régimes autoritaires ; mais Israël occupe désormais la sixième place, aux côtés de l’Iran.
Drapeaux israélien et palestinien représentés au-dessus de Jérusalem.
Melnikov Dmitriy
Le système actuel ne peut pas garantir un avenir de paix pour les Israéliens et les Palestiniens. Alors, quelles options ? Faut-il envisager un État unique ou deux États ? Et selon quelles modalités ?
Manifestation dans la capitale Sanaa, contrôlée par les houthis, le 12 janvier 2024, à la suite des frappes des forces américaines et britanniques, Le portrait est celui de Hussein al-Houthi, tué en 2004, qui a donné son nom au mouvement.
Mohammed Huwais/AFP
En réponse à de nombreuses attaques commises en mer Rouge ces dernières semaines, les États-Unis et le Royaume-Uni ont décidé de bombarder des sites stratégiques houthis le 11 janvier 2024.
Des résidents de Gaza regardent un bâtiment résidentiel endommagé après une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 10 janvier 2024.
(AP Photo/Fatima Shbair)
La Cour internationale de justice élargit de plus en plus son mandat, palliant au dysfonctionnement du Conseil de sécurité, qui devrait être le principal garant du maintien de la paix dans le monde.
Des personnes déchargent des boîtes de médicaments d'un camion à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 octobre 2023.
(AP Photo/Mohammed Dahman)
Les travailleurs humanitaires doivent souvent faire des choix difficiles. Les organisations doivent être conscientes de l’impact mental sur leur personnel et lui apporter leur soutien.
Le 3 décembre, sur les lieux du festival de musique Nova, Karim Khan (deuxième à partir de la droite) échange avec des survivants de l’attaque commise par le Hamas le 7 octobre Le lendemain, il se rendra à Ramallah, où il rencontrera Mahmoud Abbas et des victimes palestiniennes de la colonisation de la Cisjordanie. Mais il ne pourra pas aller à Gaza.
International Criminal Court
Si la CPI a ouvert une enquête sur le conflit israélo-palestinien en 2021, ce n’est qu’en décembre 2023 que le Procureur s’est rendu sur le terrain. Les efforts de la Cour sont-ils suffisants ?
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po