Le conflit qui oppose l’Algérie au Maroc depuis des décennies risque aujourd’hui de dégénérer en véritable guerre. Pour en comprendre les causes, un retour historique s’impose.
Les dix dernières années ont été pour la Libye, celles d’un long et sanglant conflit civil dans lequel se sont impliqués de nombreux acteurs extérieurs. Un faible espoir émerge toutefois actuellement.
Plus qu’un changement de dirigeants ou de Constitution, le peuple tunisien semble réclamer une réinvention du « politique », au sens large de l’art de gouverner.
Les récents événements tunisiens invitent à convoquer la notion de bonapartisme – l’action du président Saïed semblant à cet égard relever du bonapartisme libéral plus que du bonapartisme autoritaire.
La région la plus sinistrée par les incendies est la Kabylie, la solidarité du peuple algérien uni a démenti tout spectre de divisions régionales comme ressort de la vie politique du pays.
La charia est souvent opposée à la modernité. Pourtant, depuis deux siècles, loin d’être en conflit, le droit positif des pays musulmans et la norme religieuse s’accommodent de bien des manières.
Moha Ennaji, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Au Maroc, la pandémie de Covid-19 frappe durement les femmes. Moins d’emplois, plus de violences et davantage de travail domestique : le coronavirus est aussi un révélateur d’inégalités.
Les printemps arabes ont commencé en 2011. En dix ans, ce phénomène complexe a suscité un profond bouleversement du rapport au pouvoir des populations des pays concernés.
Victime d’une perception déformée par les conflits de mémoire entre la France et l’Algérie, cette étape a pourtant permis de transformer la domination en coopération.
Le Maroc connaît des mutations sociales, notamment en matière de droits des femmes. Les lois en vigueur restent toutefois souvent inégalitaires, poussant les Marocaines à poursuivre leurs combats.
Selon une étude, les valeurs culturelles des individus, notamment la religiosité, peuvent constituer des leviers managériaux pour prévenir le phénomène.
L'orientation diplomatique du Maroc sous Mohammed VI s'est inscrite dans une stratégie de réengagement progressif avec l'Afrique qui a débouché sur une présence économique forte sur le continent.
La nouvelle vague de contestation qui a éclaté en Tunisie depuis deux mois ressemble à s’y méprendre à la première révolution il y a 10 ans. Rien de tel n’ a encore émergé dans les protestations.
L’histoire se répète en Tunisie. En ce mois de janvier, de nouvelles manifestations, violemment réprimées, ont lieu dans tout le pays. La jeunesse en particulier réclame une démocratie durable.
La collaboration des différents acteurs de l’écosystème permet de réorganiser les modèles économiques des petites entreprises dans une optique de spécialisation autour de leurs atouts.
Sociologue, chercheuse au Centre interdisciplinaire d'études de l'islam dans le monde contemporain (IACCHOS/UCL), Université catholique de Louvain (UCLouvain)