Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur, en novembre 2018, juché sur un bulldozer qui s'apprête à raser des maisons construites illégalement à Rome.
Filippo Monteforte AFP
Populaire et controversé, le leader de la Ligue surfe sur le discrédit qui frappe les partis traditionnels et le besoin de protection exprimé par la population.
Scène d'un samedi à Paris, le 5 janvier 2018.
Abdul Abeissa / AFP
Le populisme ne doit être confondu ni avec la démagogie ni avec le nationalisme. Qu'est-ce donc que le populisme et peut-on lui résister ?
Le président Jair Bolsonaro et son épouse Michelle lors de l'investitute, au palais présidentiel Planalto le 1er janvier, à Brasilia.
Sergio LIMA / AFP
Élaboré dans l'indifférence, ce Pacte fait l'objet d'une intense politisation et de polémiques virulentes. Pourtant, il suffit de le lire pour se rendre compte du caractère modéré de son contenu.
Devant un dépôt de carburant, au Mans, le 29 novembre 2018.
Jean-François Monier/ AFP
Les travaux portant sur l’organisation des mouvements sociaux en sociologie permettent de comprendre les caractéristiques inédites de cette dynamique et les moyens d’y répondre.
Le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, accueille un groupe de migrants venus du Niger, le 14 novembre 2018, à Rome.
Alberto Pizzoli/AFP
« Uberisée », la société sait parfaitement se passer de relais, de médiateurs, d’intermédiaires. Le consommateur l’a bien compris, il est désormais suivi par le citoyen.
Sur un pont surplombant la N70, près de Montceau-les-Mines (dans le centre de la France), le 21 novembre 2018.
Philippe Desmazes/ AFP
Le simplisme et le « démagogisme » des solutions avancées par les gilets jaunes montrent que la route sera longue. Mais n’est-ce pas une étape nécessaire dans tout cheminement démocratique ?
Un dessin datant de 1903 signé Louis Dalrymple dépeint les immigrés européens comme des « rats » (dans le magazine Judge).
New York Public Library
Au regard des divisions qui se sont accentuées aux États-Unis depuis l’élection de Donald Trump, l’Amérique ressemble de plus en plus à celle des « années folles ».
En 2015, la Présidente du FN (désormais RN) avait été jugée (puis relaxée) pour incitation à la haine raciale pour avoir comparé les prières de rue de musulmans en France à l'occupation nazie. L'usage d'images fortes dans son discours politique lui avait déjà porté préjudice.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les États-Unis débutent la deuxième saison d'une série télévisée marquée par les codes de la téléréalité, qui, a accompagné son ascension vers le pouvoir suprême.
Emmanuel Macron et Viktor Orban, à Salzbourg (Autriche), le 20 septembre 20218, lors d'un sommet informel de l'UE.
Georg Hochmuth / AFP
Faut-il, face à la vague populiste-nationaliste, jouer la partition de la cohésion européenne à tout prix, ou bien appeler un chat un chat et aller au clash avec Varsovie ou Budapest ?
Une militante écologiste américaine lors du sommet srur le climat de San Francisco (Californie), en septembre 2018.
Josh Edelson/AFP
Lors des midterms du 4 novembre, les candidats ont dû tenir compte de l'inquiétude grandissante de nombre d'électeurs, au-delà des clivages partisans, à propos du dérèglement climatique.
A Rio, le 28 octobre 2018, un partisan du nouveau président Jair Bolsonaro brandit un cercueil symbolique du Parti des Travailleurs.
Mauro Pimentel/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Devant la synagogue attaquée, à Pittsburgh, le 29 octobre 2018.
Brendan Smialowski / AFP
Les militants américains ont défini une nouvelle forme d’antisémitisme inspiré à la fois du national-socialisme et de la tradition raciste américaine : le postnazisme.
Le 22 octobre, à New York, émission spéciale présentée par Angela Rye sur les mid-terms.
Bennett Raglin/AFP
Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Listes électorales tronquées, poids de l’argent, charcutage électoral : la démocratie est toujours invoquée aux États-Unis, mais elle n’y a pas que des amis.
Des partisans du candidat Bolsonaro, à Copacabana, le 21 octobre 2018.
Carl de Souza / AFP
Armelle Enders, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
Ce qui est en train de se passer au Brésil est d’une importance capitale pour les démocraties occidentales, déjà rongées par la montée de droites radicales, souvent dites « populistes ».
Un partisan du candidat de l’extrême droite lors d’une manifestation de soutien à Rio le 21 octobre dernier.
Carl de Souza/AFP
La victoire annoncée du candidat d’extrême droite risque d’alimenter la fièvre expansionniste des éleveurs de bovins et des planteurs de soja, menaçant toujours plus la forêt amazonienne.
Les partisans de la légalisation du port d’armes, entre autres, jouent un rôle clé dans la vie politique brésilienne.
Miguel Schincariol/AFP
Le candidat d’extrême droite, en passe de remporter l’élection présidentielle, doit en grande partie son ascension au soutien des industries agricoles et de défense.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)