Facebook a mis en place un « Conseil de surveillance » censé veiller aux droits de ses utilisateurs. Peu de temps après sa création, cette instance doit trancher une question des plus sensibles.
Nicolle Herzog, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les insurgés du Capitole et, au-delà, les électeurs de Donald Trump, ne sont pas seulement mus par une angoisse économique mais aussi par la crainte d’un déclassement social, politique et culturel.
De juin 2016 au 1ᵉʳ janvier 2021, date d’entrée en vigueur de l’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE, les négociations du Brexit auront offert le spectacle d’un processus tumultueux.
Maya Kandel, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3 and Iris Deroeux, The Conversation France
Au moment où Joe Biden prend la succession de Donald Trump, nous dédions cet épisode au « trumpisme » ou comment un homme a durablement transformé la droite américaine et redéfini son électorat.
Le discours que Donald Trump a prononcé le 6 janvier à Washington, et qui a incité ses sympathisants à investir de force le Capitole, constitue un parfait condensé de sa rhétorique populiste.
Le bannissement de Donald Trump des principaux réseaux sociaux pose de nombreuses questions, à commencer par celle de la responsabilité qu’ont les plates-formes dans les contenus qu’elles hébergent.
Clayton Besaw, University of Central Florida and Matthew Frank, University of Denver
Techniquement, la prise du Capitole par des partisans de Donald Trump ce 6 janvier n’a pas été un coup d’État. L’événement n’en révèle pas moins la grande fragilité de la démocratie américaine.
Donald Trump a été un président populiste. Comprendre les racines du populisme aux États-Unis et ailleurs est essentiel pour faire face à sa montée et à la menace qui pèse sur la démocratie.
Donald Trump a récolté plus de 30 % du vote latino lors de la dernière présidentielle. Un score important qui ne constitue pas pour autant une percée spectaculaire et s’explique par plusieurs facteurs.
Entre projets démocratiques et retour vers l’autoritarisme, l’Amérique latine peut être considérée comme un observatoire des changements et des crises politiques.
Même si la Constitution américaine confère au président des pouvoirs considérables en matière militaire, les contrepoids sont suffisants pour l’empêcher de conserver le pouvoir par la force.
Réconcilier les Américains, promouvoir les droits des femmes, reprendre le fil d’une politique étrangère que son prédécesseur a profondément marquée : Joe Biden n’aura pas la tâche aisée.
Les mouvements de droite populiste ne paraissent pas, pour l’heure, tirer profit de la pandémie de coronavirus. L’hypothèse d’un cycle de « déclin » populiste paraît cependant peu probable.
La transition entre Donald Trump et Joe Biden est chaotique, le sortant refusant d’admettre sa défaite. Jusqu’où peut-il aller et a-t-on connu pareille situation dans l’histoire américaine ?
Résultats d’une enquête comparative mesurant l'impact de la crise sanitaire et économique sur les droites national-populistes en Allemagne, France, Italie et Suisse ainsi qu’aux États-Unis.
Nos connaissances, y compris scientifiques, demeurent un construit social. Aussi, notre rapport à la vérité et notre capacité d’appréhender le réel sont toujours entachés de subjectivité.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)