« Vous êtes physicien ? » me demande Giuseppe Penone au Musée de Grenoble. Un peu surpris, je réponds : « Oui, professeur de physique. » Il me demande ensuite : « Vous pourriez sculpter un grain de sable ? »
La science souffrirait d’une « crise de reproductibilité ». Beaucoup s’en inquiètent, et suggèrent de réformer les méthodes statistiques en science. Mais le problème est beaucoup plus profond.
Cessons d’opposer l’art et la science, la subjectivité humaine qui sous-tend l’acte de création à l’objectivité scientifique des règles qui régissent le monde dans lequel nous vivons.
Le Festival Arts Créativité Technologies Sciences investit durant 10 jours le campus et les différents lieux culturels emblématiques de la métropole bordelaise.
Sa passion curieuse pour la microhistoire a dévié Martina Schiavon d’une carrière tracée de physicienne magnétiquement happée par le besoin de comprendre comment co-naissent les découvertes.
Dans le cadre du Festival des Idées, consacré cette année à « L’amour du risque », l’artiste ORLAN répond aux questions du physicien Joël Chevrier, autour de son rapport à la sphère scientifique.
Luminopolis est une exposition de sciences sur la lumière de Cap Sciences Bordeaux. Dans cette exposition, des groupes de visiteurs se transforment en équipe de chercheurs par la seule magie du lieu.
Si un consensus a pu être établi en sciences sociales à propos de la définition de l’identité, il n’en est pas de même pour sa version numérique. Tour d’horizon et proposition de définition.
Quel rapport entre une mousse au chocolat et l’expansion de l’univers ? Entre la soupe primitive des premières minutes de l’Univers et une sauce émulsionnée ?
L’évolution, qu’est ce que c’est ? Peut-on l’observer ? A-t-elle une fin ? Le chimpanzé est-il notre ancêtre ? Voici quelques réponses aux principales idées reçues en biologie évolutive.
Nous pouvons facilement deviner ce que ressentent nos amis en observant leur visage. Des scientifiques parviennent, de mieux en mieux, à en faire de même avec les animaux.
Sans doute favorisé par un conflit qui a souvent réduit l’humain à l’état de petite bête, un intérêt grandissant pour la vie des insectes s’est manifesté pendant et après la Première Guerre mondiale.
Plusieurs études suggèrent que l’approvisionnement du cerveau en glucose est défaillant chez les personnes qui passent beaucoup de temps assises. L’impact réel sur la santé cérébrale reste incertain.
Une étude très fouillée a montré une baisse importante du taux de spermatozoïdes des hommes occidentaux. Si le phénomène est discuté depuis longtemps, ses causes sont encore largement méconnues.
Comment, de nos jours, justifier d’ôter la vie à un animal à des fins scientifiques ? Il convient de ne pas confondre considérations animalistes et environnementalistes.
Sarah Jeannin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Gérard Leboucher, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les humains s’adressent à leur chien en utilisant un registre vocal particulier, que ce dernier a appris à reconnaître. Une voix aiguë, par exemple, capte davantage son attention.
Professeur émérite au département et laboratoire de mathématiques (UMR CNRS 8100), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay