Face aux dégradations environnementales et aux périls climatiques, il faudrait agir sans plus attendre… Un podcast pour explorer toutes les dimensions de cette urgence écologique.
Sécheresse en Europe, fonte des glaces, retardement de la mousson indienne, canicule océanique et réchauffement climatique. Tous ces phénomènes s’auto-alimentent.
Pour atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne, la France doit notamment tripler ses efforts en matière de réductions des émissions de CO₂ d’ici 2030.
La décarbonisation du secteur, les dynamiques de relocalisation et de digitalisation, ainsi que la remise en cause du duopole Airbus-Boeing, sont les grandes questions qui animent l’aéronautique.
La récente décision du Conseil d’État sur l’affaire climatique de Grande-Synthe est une déception pour ceux qui misent sur la justice climatique pour accélérer la baisse des émissions.
Philippe Grandcolas, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) and Martine Hossaert, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Après Montréal, la prochaine étape importante concernera la publication des politiques nationales dans le domaine de la lutte contre le recul de la biodiversité marine et terrestre.
De plus en plus de gens prennent le risque de vivre dans des zones inondables. Et tous les contribuables payent les coûts lors de dommage. Un nouveau mode de partage plus équitable est nécessaire.
Les débats au sein de l’UE sur l’avenir de l’automobile apparaissent comme une étape logique d’une transition vers ce que la recherche désigne comme un nouveau « système sociotechnique ».
Si de récents exemples semblent décourager de telles initiatives, elles sont loin d’être inutiles, ne serait-ce que sur le plan de la mobilisation médiatique.
Si la Convention citoyenne pour le climat a proposé la création d’un crime d’écocide, la loi climat-résilience du 22 août 2021 en a retenu une définition beaucoup plus restrictive et technique.
L’accord conclu fin 2022 à la COP27 prévoit un fonds pour répondre aux pertes et dommages liées au changement climatique. Mais les modalités financières restent inconnues.
Hervé Brédif, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne and Laurent Simon, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Face à l’érosion de la biodiversité mondiale, l’accord signé à Montréal en décembre 2022 fixe des objectifs trop généraux et ne s’apparente pas à une authentique stratégie.
Dans de nombreux cas, la philanthropie sert aux entreprises à « réparer », dans des conditions qu’ils définissent eux-mêmes, les dégâts qu’ils causent par ailleurs.
Lors de la COP15, les entreprises ont réclamé un engagement politique fort, avec l’adoption d’un cadre ambitieux, aux objectifs mesurables. Mais leur engagement n’est pas sans soulever des questions.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Professeur des Universités en économie, Université Sorbonne Paris Nord, Chaire « Énergie et Prospérité, Chaire Economie du Climat, Université Sorbonne Paris Nord