Après l’attaque iranienne contre Israël et la possible réplique de l’État hébreu, la menace d’un embrasement régional fait encore évoluer les positions américaines.
Le président américain Joe Biden arrive à une réception pour célébrer le mois du patrimoine hispanique à la Maison Blanche le 30 septembre 2022 à Washington, DC.
Chip Somodevilla.Getty Images via AFP
Première minorité aux États-Unis, les Hispaniques auront un grand impact sur l’issue de la présidentielle. Voteront-ils, cette fois encore, majoritairement en faveur du candidat démocrate ?
Joe Biden salue les travailleurs d'Amtrak lors d'une rencontre dans le Delaware, le 6 novembre 2023.
Andrew Caballero-Reynolds/AFP
L’administration Biden consacre des sommes importantes au développement du transport ferroviaire, insuffisamment développé aux États-Unis.
Bagdad, le 25 janvier 2024. Des membres des Forces de mobilisation populaire irakiennes portent le cercueil d’un camarade tué lors d’une frappe aérienne américaine.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Ces deux groupes liés à l’Iran s’en sont pris à Israël depuis le début des bombardements sur Gaza, suscitant des représailles américaines. Mais ces frappes ne suffiront pas à les faire renoncer.
Le 18 octobre dernier, Joe Biden s’est rendu à Tel-Aviv, où il a réitéré son soutien à Israël. Une position qui ne fait pas consensus au sein de son camp politique.
Brendan Smialowski/AFP
En se plaçant du côté d’Israël, Joe Biden s’expose à de vives critiques venant du flanc gauche de son parti, et à la perte d’un certain nombre de voix à la présidentielle qui aura lieu dans un an.
Le projet américain vise notamment à contrer l’expansion de la Chine et à répondre au récent réchauffement saoudo-iranien.
OnePixelStudio/Shutterstock
Les États-Unis cherchent à obtenir une normalisation entre leurs deux grands alliés au Moyen-Orient. Un projet qui rencontre de nombreux obstacles, probablement insurmontables.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken en discussion avec le président chinois Xi Jinping à Pékin, le 19 juin 2023.
Leah Millis/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les deux plus grandes puissances mondiales sont engagées dans un bras de fer géopolitique alors même qu'elles sont profondément interdépendantes sur le plan économique.
Joe Biden accueille Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche, à Washington, le 21 décembre 2022.
Olivier Douliery/AFP
Joe Biden et son équipe disent vouloir aider l’Ukraine à recouvrer son intégrité territoriale. Certaines voix au sein de l’establishment militaire états-unien émettent des doutes sur cet objectif.
Wes Moore, candidat démocrate au poste de gouverneur du Maryland, et Joe Biden lors d’un meeting le 25 août 2022 à Rockville, Maryland.
Drew Angerer/Getty Images via AFP
Entre plein-emploi et retour de l’inflation, redécoupage électoral et lois contre l’avortement, les élections de mi-mandat arrivent dans un contexte compliqué qui rend les résultats moins prévisibles.
Mohammad Eslami, directeur de l'Organisation de l'énergie atomique dans le gouvernement d'Ebrahim Raïssi, s'exprime lors de la conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) au siège de l'agence à Vienne, le 26 septembre 2022.
Joe Klamar/AFP
Le régime iranien est contesté à l’intérieur et fragilisé par les difficultés que rencontre en Ukraine son allié russe. Les Occidentaux aimeraient en profiter dans les négociations sur le nucléaire…
Des soldats de l’armée taïwanaise lors d’un exercice de tir réel anti-débarquement dans le sud de Taïwan, le 9 août 2022.
Sam Yeh/AFP
La récente montée des tensions entre la Chine et le duo américano-taïwanais contraint Washington à repenser sa stratégie régionale, qui vise à maintenir un équilibre de plus en plus précaire…
Joe Biden le 17 juin 2022, lors d'un sommet virtuel réunissant les principales économies de la planète, qui tente de s'attaquer au changement climatique au moment où les retombées de l'invasion de l'Ukraine par la Russie soulignent la dépendance du monde à l'égard des combustibles fossiles.
Mandel Ngan/AFP
Les ambitieux projets de Joe Biden en matière de lutte contre le changement climatique se heurtent à un contexte international délicat et à l’hostilité de l’opposition républicaine.
Le 6 avril 2022 à Washington, Elaine Luria, vice-présidente démocrate de la commission des questions militaires de la Chambre des représentants, annonce que la commission invite l’administration Biden à ne pas lever les sanctions visant l’Iran avant d’avoir la garantie que ce pays a abandonné son programme nucléaire militaire.
Kevin Dietsch/Getty Images via AFP
Joe Biden avait promis de revenir au « deal » sur le nucléaire iranien dont Donald Trump avait retiré Washington en 2018. Un an et demi après son élection, ce n’est toujours pas le cas.
Ketanji Brown Jackson, qui devrait être la première femme noire à être nommée à la Cour suprême des États-Unis, avec le président Joe Biden, le 25 février 2022.
Saul Loeb/AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En proposant la candidature à la Cour suprême de la progressiste noire Ketanji Brown Jackson, Joe Biden prend une décision dont les effets se feront encore sentir bien après la fin de son mandat.
Le négociateur en chef du nucléaire iranien, Ali Bagheri Kani, à sa sortie du Palais Coburg (Vienne), où se déroulent les négociations visant à relancer l’accord sur le nucléaire iranien, le 27 décembre 2021.
Alex Halada/AFP
Presque quatre ans après la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, ce texte pourrait entrer de nouveau en vigueur dans les tout prochains jours.
Tsai Ing-wen, la présidente taïwanaise, durant une cérémonie tenue le 18 novembre 2021 à l’occasion de la mise en service d’une version améliorée du F-16 américain à la base militaire de Chiayi, dans le sud de l’île.
Sam Yeh/AFP
Joe Biden n’a pas encore réussi à faire voter tous ses grands plans d’investissement, les blocages venant notamment de son propre camp. Un problème urgent : les élections de mi-mandat se rapprochent.
Trump/Biden, même combat ? C’est ce que pourraient penser la France et les autres alliés de l’Amérique…
Jim Watson, Angela Weiss/AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le retrait d’Afghanistan et le pacte AUKUS incitent la France et les autres alliés des États-Unis à se demander si la politique étrangère de Joe Biden est vraiment différente de celle de Donald Trump.
Depuis son élection, Joe Biden, photographié ici dans le Bureau ovale le 2 février 2021, doit faire face à un parti républicain combatif, qui compte bien gagner les élections de mi-mandat en novembre 2022 et, pour cela, attise volontiers la défiance de ses électeurs à l’égard de l’administration démocrate.
Chip Somodevilla/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Joe Biden a mis en branle un ambitieux plan de relance qui vise à remettre l’économie sur les rails. La tâche consistant à réconcilier ses concitoyens sera peut-être encore plus compliquée…
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Senior Associate Fellow on the Middle East at RUSI; Associate Professor in Politics & International Relations; Deputy Director of the Centre on US Politics, UCL