La Russie veut bloquer les exportations ukrainiennes en mer Noire, tandis les Houthis tentent d’empêcher le passage des navires en mer Rouge. Les mers redeviennent un espace de conflictualité majeur.
Bagdad, le 25 janvier 2024. Des membres des Forces de mobilisation populaire irakiennes portent le cercueil d’un camarade tué lors d’une frappe aérienne américaine.
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Ces deux groupes liés à l’Iran s’en sont pris à Israël depuis le début des bombardements sur Gaza, suscitant des représailles américaines. Mais ces frappes ne suffiront pas à les faire renoncer.
Manifestation dans la capitale Sanaa, contrôlée par les houthis, le 12 janvier 2024, à la suite des frappes des forces américaines et britanniques, Le portrait est celui de Hussein al-Houthi, tué en 2004, qui a donné son nom au mouvement.
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En réponse à de nombreuses attaques commises en mer Rouge ces dernières semaines, les États-Unis et le Royaume-Uni ont décidé de bombarder des sites stratégiques houthis le 11 janvier 2024.
Henry Kissinger a été conseiller à la sécurité nationale des États-Unis (1969-1975) et secrétaire d’État (1973-1977).
Gerald R. Ford White House Photographs
Henry Kissinger a profondément influencé la politique étrangère des États-Unis. Il a notamment soutenu sans états d’âme des dictateurs étrangers, y compris des auteurs de crimes de masse.
Le 18 octobre dernier, Joe Biden s’est rendu à Tel-Aviv, où il a réitéré son soutien à Israël. Une position qui ne fait pas consensus au sein de son camp politique.
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En se plaçant du côté d’Israël, Joe Biden s’expose à de vives critiques venant du flanc gauche de son parti, et à la perte d’un certain nombre de voix à la présidentielle qui aura lieu dans un an.
Le projet américain vise notamment à contrer l’expansion de la Chine et à répondre au récent réchauffement saoudo-iranien.
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Les États-Unis cherchent à obtenir une normalisation entre leurs deux grands alliés au Moyen-Orient. Un projet qui rencontre de nombreux obstacles, probablement insurmontables.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken en discussion avec le président chinois Xi Jinping à Pékin, le 19 juin 2023.
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Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les deux plus grandes puissances mondiales sont engagées dans un bras de fer géopolitique alors même qu'elles sont profondément interdépendantes sur le plan économique.
Le ministre chinois de la Défense, Li Shangfu, prononce un discours lors du 20e sommet du Dialogue Shangri-La à Singapour, le 4 juin 2023.
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Rendez-vous incontournable des décideurs de la région Asie-Pacifique, le Dialogue de Shangrii-La a été cette année particulièrement tendu, sur fond de crises autour de Taïwan et en Ukraine.
Le 2 mai 2012, à l’occasion du premier anniversaire de l’élimination d’Oussama Ben Laden, des membres d’un parti islamiste lui rendent hommage et promettent de venger sa mort, à Quetta, Pakistan.
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La « guerre contre la terreur » proclamée après le 11 septembre 2001 est soutenue par une rhétorique centrée sur la vengeance.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan reçoit le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane à Ankara le 22 juillet 2022. Deux alliés traditionnels de Washington qui jouent de plus en plus leur propre carte.
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Alliées historiques de Washington, l’Arabie saoudite (en se rapprochant de l’Iran) et la Turquie (en suivant sa propre ligne vis-à-vis de la Russie) s’émancipent de la tutelle américaine.
Des navires militaires dans la baie de Sagami lors de la « Revue internationale de la flotte », organisée par la marine japonaise avec une douzaine d’autres pays, le 6 novembre 2022.
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Face à la menace que la Chine fait peser sur la région indo-pacifique, le Japon abandonne sa posture prudente traditionnelle, réarme massivement et se range résolument dans le camp des États-Unis.
Joe Biden accueille Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche, à Washington, le 21 décembre 2022.
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Joe Biden et son équipe disent vouloir aider l’Ukraine à recouvrer son intégrité territoriale. Certaines voix au sein de l’establishment militaire états-unien émettent des doutes sur cet objectif.
Des femmes irakiennes se rassemblent sur la place Tahrir de Bagdad le 25 janvier 2023 pour demander une amnistie générale pour leurs parents masculins emprisonnés et condamnés à mort pour des attaques contre les troupes américaines après le renversement de Saddam Hussein en 2003 et pour découvrir où se trouvent leurs proches disparus au cours des années de conflit sectaire sanglant qui ont balayé le pays après la chute du dictateur.
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Sept ans durant, Riyad et Téhéran se sont regardés en chiens de faïence. Le rétablissement de leurs relations diplomatiques, officialisé à Pékin, aura de nombreux effets dans la région.
Rassemblement devant l’ancienne ambassade des États-Unis à Téhéran, le 4 novembre 2022, pour marquer le 43e anniversaire du début de la crise des otages en Iran, dont des photos sont affichées derrière les manifestantes.
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Du Grand jeu du XIXᵉ siècle aux ingérences américaines tout au long du XXᵉ et jusqu’au retrait de Donad Trump de l’accord sur le nucléaire en 2015, l’Iran s’est souvent senti dupé par les Occidentaux.
Mohammad Eslami, directeur de l'Organisation de l'énergie atomique dans le gouvernement d'Ebrahim Raïssi, s'exprime lors de la conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) au siège de l'agence à Vienne, le 26 septembre 2022.
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Le régime iranien est contesté à l’intérieur et fragilisé par les difficultés que rencontre en Ukraine son allié russe. Les Occidentaux aimeraient en profiter dans les négociations sur le nucléaire…
Des soldats de l’armée taïwanaise lors d’un exercice de tir réel anti-débarquement dans le sud de Taïwan, le 9 août 2022.
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La récente montée des tensions entre la Chine et le duo américano-taïwanais contraint Washington à repenser sa stratégie régionale, qui vise à maintenir un équilibre de plus en plus précaire…
Ayman al-Zawahiri dirigeait Al-Qaïda depuis la mort d’Oussama ben Laden le 2 mai 2011.
AFP
L’élimination de celui qui en était le chef depuis onze ans porte sans doute un rude coup à Al-Qaïda, mais d’autres groupes djihadistes pourraient profiter de la nouvelle donne.
Joe Biden à l’aéroport de Djeddah le 16 juillet 2022.
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Le président américain s’est résolu à se rendre à Riyad dans l’espoir d’obtenir des avancées sur les questions énergétiques et sécuritaires. Sans succès.
Joe Biden le 17 juin 2022, lors d'un sommet virtuel réunissant les principales économies de la planète, qui tente de s'attaquer au changement climatique au moment où les retombées de l'invasion de l'Ukraine par la Russie soulignent la dépendance du monde à l'égard des combustibles fossiles.
Mandel Ngan/AFP
Les ambitieux projets de Joe Biden en matière de lutte contre le changement climatique se heurtent à un contexte international délicat et à l’hostilité de l’opposition républicaine.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication habilitée à diriger des recherches à l'Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), Université Bordeaux Montaigne