Présenté début juin, le projet pour la nouvelle politique agricole commune a suscité de nombreuses réactions hostiles. En France, on s’inquiète de la baisse des subventions pour les agriculteurs.
En s’affranchissant des principes établis dans le secteur agricole, l’agriculture urbaine offre une authentique alternative qui connaît un succès grandissant.
La population urbaine indienne dépasse les 300 millions d’habitants, soit 10 % des citadins dans le monde. Une grande partie de ces citadins vivent dans le monde méconnu des petites villes.
Alors que s’ouvre ce samedi la 57ᵉ édition du Salon international de l’agriculture à Paris, retour sur les profondes transformations et défis auxquels doit faire face le secteur agricole français.
Émergence d’un capitalisme agraire, transition numérique et nouvelles exigences des consommateurs : autant de problématiques qui mettent à mal une vision homogène des réalités agricoles.
Lancée en juillet 2017, cette vaste consultation avait pour objectif de penser l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation. Mais le résultat n’est pas à la hauteur des attentes suscitées.
Présenté le 7 février 2019, le projet de loi énergie-climat du gouvernement français substitue la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre par la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Franco Miglietta, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)
Les terres consacrées à la production agricole ne peuvent pas croître davantage sans endommager les écosystèmes terrestres : la recherche agricole doit trouver rapidement des solutions durables.
Les plantes que nous cultivons sont très différentes des espèces sauvages qui leur sont apparentées. Est-ce le fruit de la sélection naturelle ou d’une volonté délibérée des hommes ?
L’agriculture est un marché porteur pour l’automatisation. Que ce soit pour augmenter la production ou réduire la pénibilité et les impacts environnementaux, les robots s’installent aux champs.
Les Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne (Amap) fournissent fruits et légumes en circuits courts à près de 300 000 personnes en France.
Face à un marché dérégulé et mondialisé, la filière française souffre de son déséquilibre entre des producteurs nombreux et sous-organisés et des grands groupes laitiers. Sur fond de surproduction.
Excellentes pour la santé et pour l’environnement, les légumineuses sont peu cultivées et peu consommées en France. Comment expliquer une telle situation ?
Un retour sur les politiques de modernisation du secteur agricole des années 1950 éclaire la profonde crise que traverse une partie des agriculteurs français.
Pour mettre au point une stratégie durable et s’imposer sur les marchés mondiaux, le modèle agricole français ne doit pas renoncer à ses valeurs environnementales et sociales.
Maître de conférence en sociologie, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux et Lisis (délégation Inrae), Université Sorbonne Paris Nord