Une enquête récente montre que l’attentat de l’Hyper Cacher s’inscrit dans la généalogie d’actes et de violences à caractère antisémites depuis le meurtre de Ilan Halimi en 2006.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, critiqué lors de son premier mandat pour s’être associé à l’extrême droite, affiche aujourd’hui sa fermeté face à la hausse de l’antisémitisme dans son pays.
En Pologne, où les débats mémoriels se trouvent au centre de la vie politique, le parti au pouvoir cultive un discours « martyrologique » sur le sort du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Ne devons-nous pas redonner vitalité et pertinence au cadre l’État-Nation et des relations internationales dans nos analyses des grands problèmes contemporains ?
Les réseaux sociaux tiennent manifestement à donner des gages de bonne volonté pour contrebalancer les effets d’une des faces les plus hideuses du cyberespace. En sont-ils seulement capables ?
Cinquante ans après l’expédition d’Apollo 11 sur la lune, sujette à de nombreuses théories du complot, celles-ci prospèrent via Internet sur fond de défiance croissante vis-à-vis des institutions.
Le dessin de presse se joue dans un rapport triangulaire entre un dessinateur qui raconte, une cible objet de sa mise en dessein, un lecteur qui interprète et juge.
La proposition de loi sur la « cyberhaine » se propose de discipliner les réseaux sociaux. Son contenu, au stade actuel du débat, suscite le doute sur son aptitude à remplir cette fonction.
Au cœur des manifestations émotives, les discours de haine prolifèrent sur Internet : insultes, menaces, injures, rien ne semble retenir certains. Que faire ?
Entre les affirmations lancées sur les plateaux télévisés par les éditorialistes et la réalité des établissements scolaires, il existe un écart fort. Explications.
Recension de l’ouvrage de François Rastier, « Heidegger, messie antisémite. Ce que révèlent les "Cahiers noirs" », ouvrage de démystification du philosophe allemand.
Après une baisse significative durant les années 1990-2000, l’antisémitisme de l’extrême droite se manifeste de nouveau violemment et bruyamment, dans un milieu extrémiste de droite radicalisé.
Le conspirationnisme est-il une caractéristique à part entière de ce mouvement, ou le complotisme de quelques « gilets jaunes » est-il mis en avant par ses détracteurs pour le décrédibiliser ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La recrudescence des agressions antisémites doit être lue dans le contexte de violence qui affecte notre pays, alors que fleurissent les fake news et que le « complotisme » fonctionne à plein régime.
Nous vivons une époque durant laquelle s’efface le partage entre le vrai et le faux, une époque de falsification de la réalité que cet effacement autorise.
Les militants américains ont défini une nouvelle forme d’antisémitisme inspiré à la fois du national-socialisme et de la tradition raciste américaine : le postnazisme.
Maniant les provocations et une excellente communication politique, l’AfD pourrait, dans les prochains mois, remporter de nombreux combats électoraux au niveau local.
Les « fake news » ne sont qu’un exemple parmi d’autres d’un réinvestissement des principes du stratège chinois Sun Tzu : manipuler pour mieux contrôler.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Maître de conférences en civilisation britannique et industries culturelles et créatives, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay