Alors que l’Afrique faisait l’objet de toutes les inquiétudes, l’épidémie de Covid-19 ne semble pas y flamber pour l’instant. Comment expliquer cette situation, qui a déjoué les attentes des experts ?
L’Accord de Khartroum signé le 6 février 2019 pour mettre fin au conflit en Centrafrique comporte bien des défauts, à commencer par l’idée qu’il permettra d’« acheter la paix ».
Dans de nombreux États considérés comme « faillis », les donateurs internationaux se sont livrés à des tentatives de « state building » aussi coûteuses qu’inutiles.
La notion d’« explosion » urbaine africaine alimente les visions catastrophistes. Or, si le nombre de mégapoles augmente, l’urbanisation se déroule en bonne partie dans les campagnes.
Une paix fragile a été instaurée en Centrafrique sous les auspices de la communauté internationale. Mais les maux qui affectent le pays depuis longtemps n’ont pas disparu.
Face à la complexité de la situation en Centrafrique, le système onusien persiste dans des éléments de langage et des pratiques qui relèvent très largement du déni de réalité.
N’attend-on pas trop de la résilience dans un système humanitaire qui peine à changer radicalement son mode de fonctionnement, et qui parvient finalement à en neutraliser le potentiel perturbateur ?
Clémence Vergne, Agence française de développement (AFD) and Vincent Caupin, Agence française de développement (AFD)
La détérioration des relations entre Ankara et Washington et la concentration des pouvoirs aux mains du Président turc sont les principaux facteurs déclencheurs de la chute de la monnaie turque.
L’identité peule apparaît comme un épouvantail symbolisant la menace djihadiste. Pourtant, cette identité est bien trop hétérogène pour établir un lien aussi simple.
Que faire des quartiers précaires et des bidonvilles ? Plutôt que de les raser, intégrer ces ensemble dans l’espace urbain semble être une alternative prometteuse.
La crise politique au Zimbabwe révèle les failles des organisations régionales africaines et de leur capacité à être les garants d’un fonctionnement démocratique au sein des états membres.
Au-delà des stratégies territoriales mouvantes des différents groupes armés, la recrudescence de violence met en évidence les trois raisons principales de la persistance de la crise centrafricaine.
L’électrification du continent africain est un prérequis pour l’accélération de son développement. Les situations sont très diverses selon les pays, et les régions.
Le dictateur gambien Yahya Jammeh a été contraint de respecter le verdict des urnes après 22 ans de pouvoir absolu. S’agit-il d’un nouvel indicateur de progression de la démocratie en Afrique ?
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Primatologue, Maitre de Conférence du Muséum National d'Histoire Naturelle au Musée de l'Homme et Vice-President de la Société Francophone de Primatologie (SFDP), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)