Des études ont montré que certains se touchent le visage jusqu'à 23 fois par heure. Or, cela propage des germes, tels que le coronavirus. Voici quelques moyens d'y mettre un terme.
La crise du coronavirus rappelle plus que jamais l’importance de l’école et invite à de nouvelles solidarités. Analyses de Philippe Meirieu, Charles Hadji et Jean‑François Cerisier.
Alice Desclaux, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Reprises, amplifiées, déformées, mal comprises…Les informations qui quittent les laboratoires pour le vaste espace incontrôlé des médias et réseaux numériques peuvent avoir des conséquences graves.
Le coût des aides pèsera sur le déficit public qui devrait dépasser largement 4,5 % du PIB en 2020, soit plus du double de la loi de finances 2020 votée fin décembre 2019 (2,2 %).
Thierry Gonard, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Voilà des années que, notamment dans le cadre de la guerre commerciale sino-américaine, on parle beaucoup de « démondialisation « . Un phénomène que la crise du coronavirus contribue à accélérer.
Pierre Le Cann, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Le confinement n’empêche pas les contaminations au sein d’un même logement. Parmi les bons gestes à adopter, nettoyez les toilettes ! Car le virus est aussi présent dans les selles…
Gauthier Toulemonde a testé le travail à distance dans des conditions extrêmes (île, désert). Dans un entretien, il évoque les parallèles possibles avec la situation actuelle de nombreux Français.
En l’absence de cadre adapté aux circonstances actuelles, des règles simples, établies avec le supérieur hiérarchique, peuvent aider les salariés qui n’ont pas l’habitude du télétravail.
Vincent Yzerbyt, Université catholique de Louvain (UCLouvain) and Olivier Klein, Université Libre de Bruxelles (ULB)
S’il s’agit bien d’instaurer une distance « physique » plus importante qu’à l’accoutumée, il faut de manière tout aussi importante renforcer la proximité sociale entre les gens.
Luc Bonneville, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Les nouvelles sur la Covid-19 tournent en boucle, sans permettre le recul nécessaire pour les analyser. Il faut s'interroger sur leur potentiel d'amplifier la panique dans la population.
Des mesures de confinement de plus en plus strictes face au coronavirus. ont été annoncées. Pourtant, ces appels basés sur la peur ont été peu entendus. Qu’en disent les sciences du comportement ?
Fermeture des écoles et des entreprises, populations confinées, la pandémie du coronavirus impacte les ménages et, plus généralement, les pays les plus fragiles au niveau économique et social.
Selon les études qui portent notamment sur la vie dans les sous-marins, garder un rythme de vie planifié ou encore accepter les pics de stress permet de préserver son calme.
À partir des données d’une étude de 2018, une grande majorité des Français auraient tendance à ne pas accepter volontairement à rester chez eux pendant quatorze jours en cas d’épidémie.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)