Bien qu’ils s’en défendent et qu’ils soient en très forte concurrence, le M5S et la Ligue du Nord pourraient converger vers un accord de gouvernement. Pourquoi ?
Luigi Di Maio, le dirigeant du M5S, à Naples le 4 mars. Il est l'un des gagnants du scrutin de dimanche.
Carlo Hermann/AFP
Arrivé en tête, le M5S doit trouver des alliés. À gauche, le départ de Matteo Renzi est acté, tandis que Silvio Berlusconi et Matteo Salvini vont se disputer le leadership de la droite.
Olaf Scholz (à droite), le leader par intérim du (SPD), aux côtés du trésorier du parti, Dietmar Nietan, le 4 mars, à Berlin, à l'annonce des résultats.
Michael Kappeler/AFP
Les rapports entre les deux formations de la coalition gouvernementale risquent d’être plus conflictuels que dans le passé parce que le SPD, affaibli, cherchera à s’affirmer contre la CDU-CSU.
Manifestation anti-fasciste, le 24 février, dans les rues de Rome.
Andreas Solaro/AFP
Aucun parti ne semble en mesure de dégager une majorité solide à l’issue du scrutin de dimanche. La déception de l’électorat pourrait se solder par une forte abstention.
Le dirigeant de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, le 24 février, à Milan.
Miguel Medina/AFP
Alain Faure, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En élisant des représentants métropolitains au suffrage universel direct, on mettrait en danger la démocratie « made in France » ? Les exemples de Montréal, Tokyo et Naples disent autre chose.
Lors du Congrès du SPD, à Bonn, le 21 janvier 2018.
SASCHA SCHUERMANN / AFP
Le Congrès de Bonn a révélé le fossé séparant une jeune génération très hostile à l'idée même d'une nouvelle alliance avec la CDU à la vieille garde, sensible au poids de l'Histoire.
Donald Trump dans son bureau de la Maison Blanche, le 28 janvier 2017.
Mandel Ngan/AFP
La première année de Trump a aussi été marquée par une méthode qui s’est révélée assez conforme à celle qu’il avait utilisée tout au long de sa campagne victorieuse vers la presidence.
Donald Trump et Steve Bannon, en mars 2017, au temps où les deux hommes étaient proches.
Nicholas Kamm/AFP
Nicolas Gachon, Université Paul Valéry – Montpellier III
Les tourbillons politique et médiatique qui entourent les récents propos de Steve Bannon sur Donald Trump rappellent à quel point la première victime collatérale du Trumpisme sera le Parti républicain.
«Estelada», le drapeau des indépendantistes catalans, brandi lors de l'élection du 21 décembre 2017.
Pau Barrena / AFP
Gouvernement indépendantiste sans indépendance, républicains sans République, unionistes sans union : telles sont les leçons de ce scrutin.
Les leaders nationalistes, Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni, le 10 décembre 2017, au soir de leur triomphe électoral.
Pascal Pochard-Casabianca / AFP
Une attitude trop fermée du gouvernement risquerait de favoriser les conversions à l’indépendantisme et de creuser un véritable fossé entre une grande partie des Corses et la République.
Dernier meeting des indépendantistes à Barcelone, le 19 décembre 2017.
Pau Barrena / AFP
Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Tous les sondages montrent que les résultats prévus conduisent à une Catalogne ingouvernable. La situation économique et sociale devrait alors continuer de se dégrader.
La salle du Congrès de l'ANC, à Johannesburg.
Wikus de Wet/AFP
La conférence de l’ANC qui a lieu du 16 au 20 décembre à Soweto et désignera le successeur du président Zuma pour l’élection de 2019 est d’une importance cruciale pour l'avenir de l'Afrique du Sud.
Les dirigeants nationalistes, Gilles Siméoni (à gauche) et Guy Talamoni (à droite), lors d'un meeting, le 24 novembre 2017.
Pascal Pochard-Casabianca/AFP
Christian Thibon, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Les « hommes forts » ont repris l’initiative au Kenya en recourant à la violence et aux ressentiments ethniques, aux manipulations et aux pressions institutionnelles.
Gérard Larcher, le président (LR) du Sénat, conserve confortablement son fauteuil à l'issue du scrutin du 24 septembre.
Lionel Bonaventure / AFP
Si les résultats de LREM sont très loin de la percée annoncée, ils ne sont nullement catastrophiques. Elle a emporté une fraction significative de l’implantation socialiste traditionnelle.
Rien ne paraît pouvoir empêcher la reconduction d’Angela Merkel dans les fonctions de chancelière. Ce sera alors son quatrième mandat. Seule inconnue : avec quelle coalition ?
Second tour des législatives, le 18 juin 2017.
Anne-Christine Poujoulat/AFP