Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur, en novembre 2018, juché sur un bulldozer qui s'apprête à raser des maisons construites illégalement à Rome.
Filippo Monteforte AFP
Populaire et controversé, le leader de la Ligue surfe sur le discrédit qui frappe les partis traditionnels et le besoin de protection exprimé par la population.
Discours d'Emmanuel Macron le 4 novembre 2018.
Nouvelle-Calédonie la 1ère
La chercheure analyse le nouveau clivage progressiste/conservateur, l’irruption du « macronisme » en France et les enjeux des futures élections européennes.
Les gilets jaunes se rassemblent à l'ombre de l'Arc-de-triomphe à Paris, le samedi 24 novembre 2018.
François Guuillot/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le mouvement des « gilets jaunes » correspond à un nouveau répertoire : s’il est défensif, et classique dans ses significations, il est particulièrement moderne dans ses formes.
Devant l'hôtel Negresco, à Nice, le 15 novembre 2018.
Valery Hache / AFP
Sans corps institué, sans tête identifiée, sans vertèbres idéologiques, ce mouvement insaisissable s’infiltre dans les fondations fissurées de notre vieille démocratie représentative.
A Rio, le 28 octobre 2018, un partisan du nouveau président Jair Bolsonaro brandit un cercueil symbolique du Parti des Travailleurs.
Mauro Pimentel/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Une migrante à Tarifa (Espagne), après avoir été secourue par des garde-côtes espagnols, le 24 juillet 2018.
Jorge Guerrero/AFP
Nous sommes entrés dans un monde d’interdépendance et de communication généralisée pour lequel la mobilité des personnes est devenue un principe irréversible avec lequel il faut apprendre à vivre.
Emmanuel Macron le 29 septembre sur l'île de Saint-Martin.
Thomas Samson/AFP
Seize mois après la stupéfiante élection de 2017, le macronisme est-il malade de Macron lui-même qui ne serait pas à la hauteur des espérances qu’il a suscitées ?
Rentrée des classes à Laval, le 3 septembre 2018.
Ludovic Marin/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le principal chantier à venir, pour Emmanuel Macron, n’est plus celui de la modernisation du pays et des réformes mais sa capacité à proposer une vision pour l’avenir.
Nicolas Hulot aux côtés du premier ministre Edouard Philippe, en janvier 2018.
Charles Platiau / AFP
Ni gaulliste ni bonapartiste, le macronisme révèle un mode « corporate » d’exercice du pouvoir, qui se nourrit du modèle organisationnel des grands groupes privés.
Le Président lors d'une cérémonie aux Invalides, le 11 juin 2018.
Ludovic Marin/AFP
Le pari d’Emmanuel Macron était de poser les bases d’une réconciliation fructueuse. Il est encore loin d’avoir été tenu, et l’image d’un « Président des riches » sanctionne un déséquilibre flagrant.
Le nouveau premier ministre espagnol, à Madrid, le 14 juin 2018.
Javier Soriano/AFP
Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Avec l’arrivée de Pedro Sanchez au pouvoir s’ouvre une fenêtre d’opportunité pour normaliser les relations avec la Catalogne. Mais les options des uns et des autres sont limitées.
Emmanuel Macron à la Ferney-Voltaire, le 31 mai 2018.
Fabrice Coffrini/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
L’ opposition de gauche peine d’autant plus à se construire qu’elle ne dispose pas de cadres de pensée pour conférer un sens, une portée d’avenir à une éventuelle action politique.
Novopresse, TV Libertés, Fdesouche, les mouvements d'extrême-droite comme Génération Identitaire comptent sur leurs nombreux relais médiatiques pour occuper l'espace public.
Pierre-Selim/Flickr
En 2018, les idéologues de l’extrême droite utilisent avec succès Internet en entretenant une confusion des genres et des idées, favorisée par la méfiance à l’égard des médias « traditionnels ».
Une jeune femme face aux CRS, mai 68, dans le quartier latin, Paris.
Claude Bourquelot
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le Mai français est ce moment historique si singulier, où un acteur naissant d’une ère nouvelle, post-industrielle – le mouvement étudiant – surgit, juvénile, dans l’espace public.
Silvio Berlusconi et Matteo Salvini (Ligue du Nord), les faux-semblants d'une alliance de façade.
Alberto Pizzoli/AFP
Bien qu’ils s’en défendent et qu’ils soient en très forte concurrence, le M5S et la Ligue du Nord pourraient converger vers un accord de gouvernement. Pourquoi ?
Luigi Di Maio, le dirigeant du M5S, à Naples le 4 mars. Il est l'un des gagnants du scrutin de dimanche.
Carlo Hermann/AFP
Arrivé en tête, le M5S doit trouver des alliés. À gauche, le départ de Matteo Renzi est acté, tandis que Silvio Berlusconi et Matteo Salvini vont se disputer le leadership de la droite.
Olaf Scholz (à droite), le leader par intérim du (SPD), aux côtés du trésorier du parti, Dietmar Nietan, le 4 mars, à Berlin, à l'annonce des résultats.
Michael Kappeler/AFP
Les rapports entre les deux formations de la coalition gouvernementale risquent d’être plus conflictuels que dans le passé parce que le SPD, affaibli, cherchera à s’affirmer contre la CDU-CSU.