Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Depuis 2002, les législatives suivent la présidentielle de quelques semaines. Dans ce contexte, le président a en effet de fortes chances d’avoir une majorité parlementaire.
Le premier ministre Edouard Philippe (à gauche) venu soutenir Bruno Le Maire (à droit), ex-candidat de droite et désormais sous les couleurs de la République en marche, le 28 mai, dans l'Eure.
Thomas Samson/AFP
Est-il pertinent d’analyser la vie politique en termes militaires ou religieux ? Personne n’est prisonnier d’un parti. Dans ce domaine, il n’y a ni frontières naturelles, ni symboliques.
Dans une rue de Paris, à la veille du second tour de la présidentielle.
Lorie Shaull/Flickr
La gauche française a fini sa gentrification, sa mue en portant Emmanuel Macron au pouvoir celui qui pose là le libéralisme économique tout aussi bien qu’une forme du libéralisme culturel.
Le 1er mai, Jean-Luc Mélenchon participe à la cérémonie à la mémoire de Brahim Bouarram, qui avait été poussé dans la Seine par des militants d'extrême-droite après une manifestation du Front National.
Thomas SAMSON / AFP
François Robinet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À la veille du second tour de l’élection présidentielle, Jean‑Luc Mélenchon adopte une position ambiguë vis-à-vis du Front national. Une stratégie dangereuse pour lui comme pour son mouvement.
François Fillon à son QG de campagne, à Paris, le 23 avril 2017.
Christophe Archambault/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Comment la droite de gouvernement a-t-elle pu en arriver là perdre une élection jugée « imperdable », le désaveu du quinquennat socialiste dans l’opinion laissant augurer une alternance « naturelle » ?
Les deux candidats se saluent, lors du débat télévisé du 4 avril 2017.
Lionel Bonaventure/AFP
Moins idéologiques que Fillon et Le Pen, les deux candidats partagent nombre de propositions. Avec un point saillant dans le programme très approfondi de Jean-Luc Mélenchon : la justice.
Panorama de l'hémicyle de l'Assemblée nationale.
Richard Ying et Tangui Morlier
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Nombre d’électeurs se sentent plutôt de droite ou plutôt de gauche, tout en estimant que les gouvernants mettent en œuvre des politiques semblables lorsqu’ils sont au pouvoir.
Benoît Hamon, le candidat PS, en butte à une série de « trahisons » dans son propre camp.
Philippe Lopez/AFP
La montagne des primaires a accouché de deux figures étranges : à gauche, un candidat engoncé dans un costume trop grand pour lui ; à droite, un candidat revêtu d’un costume taché.
Le candidat du PS, Benoît Hamon, le patron du parti, Jean-Christophe Cambadélis (au second plan), le 25 mars, à Mont-de-Marsan.
Georges Gobet/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La liquidation du PS est-elle presque achevée ? Beaucoup se pressent pour y concourir, comme si le plus urgent était pour tous ceux-là de saboter la candidature de Benoît Hamon.
Manuel Valls et Benoît Hamon, au temps où le PS adhérait à l'idée de primaire.
Eric Feferberg/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Même si les primaires ont été créées pour des raisons pragmatiques et avec nombre de calculs sous-jacents, leur succès populaire rendra difficile tout retour en arrière pour les partis.
Manifestation à Paris, en janvier 2016.
Patrick Janicek/Flickr
Les candidats se réclamant de la gauche sont à un niveau d’intentions de vote historiquement bas. Une partie de la « gauche désabusée » est mûre pour un vote paradoxal.
Emmanuel Macron, sur le plateau de TF1, le 12 mars 2017.
Bertrand Guay/AFP
Le vocabulaire économique classique ou plutôt celui de l’entreprise gangrène tous les jours le monde de la chose publique, le monde de la bataille des idées et de la gestion de la cité.
Le candidat de la « France insoumise », le 28 février, à Brest.
Fred Tanneau/AFP
Quelle est l’importance du médium utilisé sur la réception d’un message politique ? Illustration lors d’une émission récente sur la chaîne YouTube de Jean-Luc Mélenchon.
Le 29 janvier, au soir du second tour de la primaire de la gauche.
Geoffroy Van Der Hasselt/AFP
Ce résultat nous dit des choses importantes sur les perspectives de court et de long terme du PS et sur les perspectives de « reconstruction » de la gauche après la présidentielle.
Emmanuel Macron en visite au Liban, le 24 janvier 2017.
Joseph Eid / AFP
Pris dans la dynamique du « nous » et du sentiment de « mise en marche », différents thèmes sont combinés, comme autant d’éléments narratifs dans le storytelling constitué.
Un débat de bonne tenue, et à fleurets mouchetés.
Bertrand Guay / POOL / AFP
Le mécontentement à l'égard du quinquennat écoulé et l'intériorisation de la défaite annoncée semblent jouer en faveur du candidat le plus à même de refonder la gauche, Benoît Hamon.
Les deux finalistes de la primaire à gauche.
Bertrand Guay/AFP
Si les deux projets qui restent en lice à l’issue du premier tour de la primaire ne sont peut-être pas « irréconciliables », ils coexistent en tout cas très difficilement au sein du même parti.
Benoît Hamon, le grand vainqueur du premier tour de la primaire de la gauche.
Bertrand Guay/AFP
Pour certains, voter Hamon/Montebourg revient à se laisser glisser au fond de la piscine, lesté par des propositions lourdement de gauche, pour toucher le fond et mieux rebondir dans cinq ou dix ans.
Lors du second débat de la primaire à gauche, le 15 janvier 2016.
Bertrand Guay / AFP