Alors que l’ère industrielle plaçait le capital (et principalement l’argent) au centre de toute transaction, l’ère du numérique favorise l’information comme source de liquidité.
De plus en plus considéré comme un moteur d’innovation et une source de profits, ce processus devient progressivement un modèle de management en tant que tel.
Le travail à distance mais aussi l’essor des méthodes collaboratives renforcent les inégalités, comme l’illustre le cas de Sylvain, informaticien et déficient visuel.
La crise sanitaire a révélé au grand jour les conditions de travail difficiles au sein de ces établissements soumis à des normes de management visant la standardisation et la performance.
Selon le dernier baromètre de Burgundy School of Business, autant de femmes que d’hommes ont été nommées lors des assemblées générales 2020, mais la moyenne d’âge reste élevée.
Le contexte pandémique est mondial et le télétravail, qui apparaissait impossible pour certaines organisations a été instauré à l’intérieur de trois jours.
Le prix « Nobel » d’économie 2009, décédé en mai dernier, a notamment proposé des outils d’arbitrage entre la sous-traitance des activités (le marché) et leur réalisation en interne (l’entreprise).
Les risques d’importance majeure, mais dont l’occurrence est faible devraient faire partie de la gestion de risque. En pratique, ce n’est que trop rarement le cas.
L’ajustement des ratios comme l’EBIDTA, nécessite une information financière saine et transparente, en précisant aux banquiers et investisseurs les effets dus aux variations économiques erratiques.
Même si la relance est envisagée, la pandémie n’est pas terminée. Pour les entrepreneurs, le moment est propice à l’évaluation des forces et des manques au sein de leur équipe de gouvernance.
La gestion de la pandémie par le gouvernement Macron pourrait donner lieu à de nouvelles formes de gouvernances plus autoritaires fondées sur le rejet de la démocratie représentative ordinaire.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)