Les lanceurs d’alerte jouent un rôle crucial dans le maintien de la responsabilité et de l’intégrité au sein de notre société. Toutefois, nous ne leur facilitons pas la tâche.
Une enquête unique sur les stéréotypes et les discriminations dans le monde des entreprises révèle de grandes disparités entre les hommes et les femmes.
L’accord signé en octobre par 136 pays constitue un précédent historique dans la lutte contre l’évitement fiscal et les paradis fiscaux, mais cette initiative n’épuise pas le sujet pour autant.
Selon le dernier baromètre de BSB, les objectifs de parité de la loi Copé-Zimmermann ont entraîné une diversité des profils dans la gouvernance des grandes entreprises françaises.
Lorsque les administrateurs d’une entreprise sont diplômés de la même école que le dirigeant, leur capacité à demander des comptes sur ses décisions devient compromise.
Dans un contexte où les disruptions potentielles sont permanentes, ces « chefs d’orchestre » jouent un rôle essentiel qui doit désormais s’adapter au type de structure dans laquelle ils évoluent.
Dans une série de témoignages, les dirigeants, surpris par la violence de la crise mais aussi par les capacités d’adaptation de leurs équipes, déclarent notamment qu’ils sont devenus plus humbles.
Les programmes de soutien aux start-up mis en place par les grands groupes leur permettent notamment de co-développer des innovations en matière de produits, de services et de processus.
L’entrée en vigueur des quotas de femmes a modifié l’origine éducative des administrateur.rice.s en entrainant une éviction des diplômé·e·s de certaines écoles.
À long terme, l’intégration ou le maintien d’une entreprise dans l’index de durabilité du Dow Jones attire l’attention des analystes financiers et les investissements.
Les chefs d’entreprise français revoient à la baisse des projets pourtant indispensables à la transition numérique et énergétique, au risque de perdre encore plus en compétitivité.
Particulièrement dépendants de leurs fournisseurs et sous-traitants, les grands groupes ont tout intérêt à soutenir la santé économique de leur écosystème.
De plus en plus considéré comme un moteur d’innovation et une source de profits, ce processus devient progressivement un modèle de management en tant que tel.
Recruter la nouvelle génération de diplômés constitue la meilleure décision pour les entreprises. Mais la crise ne les exonèrera pas de la question du sens et de l’impact sociétal des emplois.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)