Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump, s’il a réussi son coup à court terme – les frappes sont saluées par les alliés des États-Unis –, doit prouver qu’il dispose d’une vraie stratégie pour régler la question syrienne.
Rouhani et Poutine en Chine, en 2014.
Kremlin/Wikimedia
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Hélicoptères de type «Black Hawks» de l'armée américaine (ici en 2012).
Leonel Yanez/Flickr
Manuel Dorion-Soulié, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Nommé récemment conseiller pour la sécurité nationale par Trump, le général McMaster est connu outre-Atlantique pour ses travaux critiques sur les interventions aux Vietnam et dans le Golfe.
Démonstration acrobatique de l'armée de l'Air, fin janvier 2017, à Riyad.
Fayez Nureldine/AFP
Fatiha Dazi-Héni, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Riyad est le gardien de la citadelle assiégée et s’impose comme le garant du statu quo de régimes dynastiques sortis indemnes du « printemps arabe », en dépit des mobilisations populaires d’ampleur.
Bénédiction pour des soldats américains de retour d'Irak, à Fort Drum (New York), en mai 2016.
John Moore / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Manuel Dorion-Soulié, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Tant que l’un des deux partis souhaitera mener une politique impériale, l’influence potentielle des néoconservateurs demeurera une réalité dans le paysage politique américain.
Manifestation à Jérusalem, en octobre 2016, organisée par l'ONG « Femmes pour la paix ».
Ahmad Gharabali/AFP
Si l’heure n’est plus aux grandes mobilisations d’antan, les partisans de la paix ne se sont pas volatilisés. Une myriade d’ONG agit, souvent dans l’angle mort des médias.
Le groupe pétrolier chinois Petrochina rêve de concurrencer le géant américain ExxonMobil.
Frederic J. Brown/AFP
Emmanuel Hache, Auteurs historiques The Conversation France
Les entreprises chinoises sont souvent présentées comme cannibalisant les compagnies étrangères. Ce n’est pas le cas des entreprises pétrolières qui tissent leur toile depuis plus d’une décennie.
Une vue sur Alep, le 9 décembre 2016.
George Ourfalian/AFP
La débâcle est là. Les vieilles puissances se retrouvent au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre.
Le siège de la Banque centrale du Liban, à Beyrouth.
Karan Jain/Wikimedia
Durant la guerre civile, les hauts fonctionnaires comme les milices ont veillé à maintenir un fonctionnement minimal de l’État. Une situation éloignée du quotidien actuel au Yémen ou en Syrie
En retard ? Ça dépend où vous vivez.
Jacme31/Flickr
Les Français, les Allemands ou les Brésiliens n’ont la même perception de la ponctualité. Ces différences en matière de politesse s’expliquent par l’histoire et les contraintes propres à chaque pays.
Jérusalem sur un papyrus vieux de 2 700 ans.
Shai Halevi/IAA
Le 26 octobre 2016, l’Autorité des Antiquités d’Israël présentait un papyrus vieux de 2700 ans mentionnant la ville de Jérusalem. Quels sont les enjeux d’une telle découverte ?
Collection de légumineuses fourragères sur sol rouge méditerranéen.
ICARDA
Alep détruit, ce sont des morts et des blessés par milliers, mais aussi un centre abritant un patrimoine biologique et génétique précieux qui a dû être relocalisé. Témoignage.
En route pour Mossoul, le 18 octobre 2016.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Pour éviter l’autonomisation du Nord, voire la partition du pays, Bagdad va devoir donner des garanties aux sunnites et leur octroyer une représentation viable.
Barack Obama (en 2012), accusé par ses détracteurs d'avoir érodé le leadership américain.
Christopher Dits/Flickr
L’Irak et la Syrie ont montré les limites du volontarisme. À quoi sert d’invoquer le leadership américain s’il ne peut guère changer la donne, et s’il n’est plus autant porteur de sens ?
Poutine et Hollande, lors des cérémonies du 70ème anniversaire du Débarquement, en juin 2014.
francediplomatie/Flickr
Même s’ils ne sont pas jugés, faut-il renoncer à toute action politique ? Cela reviendrait à instiller un virus potentiellement dévastateur dans le corps des démocraties libérales.
L'État islamique joue sur le ressort de l'humiliation pour mobiliser ses partisans.
Alatele fr/Flickr
La problématique des liens entre humiliation, vengeance et violence est bien connue. Cette question a néanmoins retrouvé une actualité saisissante depuis la montée en force de l’État islamique.
À gauche : « Coup de tête », par Adel Abdessemed, exposée à Doha (Qatar). À droit : « Les Bourgeois de Calais » d'Auguste Rodin.
Wikimedia
Réflexions sur les symboles croisés portés par deux statues.
Un enfant reçoit les premiers soins après un bombardement attribué à l'armée de Bachar al-Assad de la localité de Douma, à l'est de Damas.
Abd Doumany/AFP
L’accord fragile du 9 septembre entre Russes et Américains est une bonne nouvelle. Mais les « grands » ont plus de mal que par le passé à imposer leurs vues sur les acteurs régionaux et locaux.
Le 24 août, l'armée turque lance une opération d'envergure en territoire syrien.
Bulent Kilic / AFP
La tragédie syrienne et la décomposition de l’Irak ont fait apparaître de nouveaux acteurs et réactivé d’anciens clivages. Alors que la Turquie se sent menacée, les Occidentaux paraissent tétanisés.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po