Présupposer, comme les transhumanistes, que les humains sont inférieurs aux machines qu’ils créent pourrait aboutir à une perte de sens de ce qu’est l’humain.
Si l’intelligence artificielle devient un jour supérieure à la nôtre, l’humanité risque de devenir esclave des machines. Est-ce vraiment ce que nous voulons ?
La tentation d’améliorer les capacités humaines avec la technologie porte le risque de notre asservissement à la machine. Démonstration en trois podcasts.
Être au repos c’est avant tout savoir capter les circonstances du moment, la « bonne heure »… Cela suppose une présence au monde qui permet d’atteindre la tranquillité de l’âme.
Chercher à convertir son existence plutôt que vouloir se divertir à tout prix, c’est le conseil du philosophe François L’Yvonnet dans cet épisode qui interroge le lien entre repos et ennui.
D’après le philosophe Ghislain Deslandes, si l’intensité est devenue une vertu, le repos ne doit plus s’envisager comme un moment du travail, mais bien comme un changement radical de rapport au temps.
De nombreux penseurs venant de différents horizons réfléchissent dans un esprit spirituel à des réformes nécessaires pour soigner la crise de la modernité mais aussi de la postmodernité.
Etienne Klein, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Dans ce premier épisode du podcast « le temps dans tous ses états » nous recevons Étienne Klein pour tenter de définir notre sujet de discussion : le temps et réfléchir à l'avenir.
Dans ce premier épisode, le philosophe Laurent Bibard nous éclaire sur l'étymologie du mot « repos » et le(s) sens à donner à cette notion qui fait de l'homme un animal dénaturé.
La pandémie a conduit plus d’enfants à s’interroger sur des sujets comme la solitude, l’isolement, l’ennui, la maladie et la mort. Quelques pistes pour dialoguer en famille.
La crise sanitaire et économique actuelle met en exergue les limites de notre modèle de développement et pousse à une prise de conscience spirituelle sur l’évolution de la planète.
D’où vient l’appropriation culturelle ? Entre colonialisme, discriminations raciales et appréciation d’une culture, la frontière entre art et appropriation est fine.
Les privations imposées à nos libertés pendant le confinement auraient-elles permis une prise de conscience des inégalités et injustices inhérentes à nos sociétés ?
Rencontrer l’autre, c’est avant tout le rencontrer dans son visage, face à face, mais cet autre n’est pas réduit à son apparence, il nous faut franchir la façade afin d’accéder au non visible.
Le philosophe Nassim Nicholas Taleb invite décideurs et experts à appréhender les crises comme des moyens de nous renforcer et non comme des désastres qu’il faudrait prédire de façon rationnelle.
Professeur à l’Université de Lorraine (Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie Archives Henri-Poincaré), Membre de l’Institut Universitaire de France, Université de Lorraine
Professeur des universités en sciences de l'éducation/formation des adultes, Formation et Apprentissages Professionnels, Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)