Gauche ou droite: ce sera le choix des électeurs espagnols lors des élections générales anticipées le 23 juillet, qui pourraient voir entrer un parti d'extrême droite au gouvernement.
(AP Photo/Manu Fernandez)
Si les conservateurs l’emportent et que Vox détient la balance du pouvoir, l’extrême droite intégrera une coalition gouvernementale pour la 1ʳᵉ fois depuis la consolidation de la démocratie espagnole.
Pedro Sanchez en meeting le 18 juin 2023 à Séville.
Cristina Quicler/AFP
Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
La candidate PS Anne Hidalgo aux côté de Martine Aubry et des supporters lors d'un meeting au Cirque d'Hiver, à Paris, le 3 avril.
Thomas Coex / AFP
Les partis issus de la gauche historique se sont effondrés au premier tour de la présidentielle. Mais le socialisme est-il mort pour autant ?
La secrétaire générale du parti Podemos nouvellement élue, Ione Belarra (en bleu), lève le poing pendant une assemblée du parti à Alcorcon, près de Madrid, le 13 juin 2021.
Oscar Del Pozo/AFP
Vincent Dain, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Pablo Iglesias vient d’annoncer qu’il quittait la vie politique. Il laisse derrière lui une formation qui, en quelques années d’existence, s’est largement professionnalisée.
Les membres du mouvement gilet jaune participent au 15e samedi consécutif de manifestations à Rennes, dans l'ouest de la France, le 23 février 2019.
Loic Venance/AFP
L’émergence de nouveaux acteurs partisans mettant la critique des partis au cœur de leur programme alimente l’idée de « déclin des partis ».
L'ex-roi Juan Carlos, la reine Sofia, la princesse Leonor des Asturies, le roi Felipe VI, la reine Letizia et la princesse Sofia à Madrid le 19 juin 2014.
Gerard Julien/AFP
Sabrina Grillo, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
La monarchie espagnole traverse une période particulièrement compliquée. De plus en plus de voix remettent en cause son rôle au sein de l’État.
Pablo Iglesias (au centre), leader du parti espagnol Podemos, lève le poing aux côtés de la maire de Barcelone, Ada Colau (troisième à partir de la droite), lors d'un meeting de campagne à Barcelone le 24 avril 2019.
Lluis Gene/AFP
Alors que de nombreuses « listes citoyennes » se forment en France en vue des municipales, retour sur les « mairies du changement » qui ont pris la tête de plusieurs grandes villes espagnoles en 2015.
Montage représentant les leaders des principaux partis espagnols durant la campagne législative de décembre 2015.
AFP
Sabrina Grillo, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Le choix des couleurs en politique n’est jamais anodin, comme le montre l’étude des dernières décisions prises en la matière par les principales formations espagnoles.
Les dirigeants du PSOE, Pedro Sánchez, et de Podemos, Pablo Iglesias, se serrent la main après avoir signé l'accord préalable visant à former un gouvernement de coalition.
Gabriel Bouys/AFP
Lisa Zanotti, Diego Portales University and José Rama, Universidad Autónoma de Madrid
L’Espagne vient de se doter d’un gouvernement de coalition qui pourrait réussir, même si l’absence d’une majorité stable annonce de nombreuses difficultés.
Il quarto stato, huile sur toile de 293 × 545 cm. L'œuvre est centrée sur les luttes sociales dans le monde du travail, mouvements parfois perçus comme « populistes ».
Giuseppe Pellizza/Wikimedia
De quoi parle-t-on exactement quand on parle du populisme ? Ce concept n’en dit-il pas davantage sur ceux qui l’emploient que sur ceux qu’ils désignent ?
Jean-Luc Mélenchon, à Paris, le 23 juin 2019. Les élections européennes ont été une vraie déception pour lui.
Geoffroy Van der Hasselt / AFP
Comment comprendre cette chute libre, qui rappelle étrangement celle intervenue aux élections européennes de mai 2014, à l'époque du Front de gauche ?
Le premier ministre Pedro Sanchez (à gauche) accueillant le dirigeant de Ciudadanos Albert Rivera au Palais de La Moncloa à Madrid, le 7 mai 2019.
Gabriel Bouys / AFP
La fluidité des allégeances politiques provoquée par la crise en Espagne se tarit, et l’on revient à une logique gauche-droite plus classique.
Les partisans du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) célèbrent la victoire devant le siège du parti à Madrid, le 28 avril 2019.
Javier Soriano/AFP
Un parti socialiste ressuscité, des conservateurs aux abois, Podemos en arbitre et le mouvement Vox qui entre au Parlement : c’est un nouveau paysage politique qui a émergé en Espagne ce dimanche.
Emmanuel Macron, à Paris, le 10 mai 2017.
Eric Feferberg/AFP
Les anciennes forces de gouvernement, PS et LR-UDI, sont directement impactées car elles sont sur les lignes de faille du bouleversement correspondant à la transition entre deux systèmes partisans.
Jean-Luc Mélenchon, en meeting à Bordeaux, en novembre 2016.
Georges Gobet/AFP
Bien que taxés de « populistes », Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron aiguillent le débat à gauche, même s’ils ont refusé de participer à ladite primaire.
Mariano Rajoy a déjoué les pronostics et paraît le mieux placé pour se succéder à lui-même.
Jose Jordan / AFP
Les partis contestataires ont échoué à renverser l’hégémonie des partis traditionnels : les Espagnols ont reculé devant la perspective d’un changement profond du paysage politique.
Le mouvement a démarré fin mars, place de la République à Paris.
Olivier Ortelpa/Flickr
Comparé aux indignés espagnols de Podemos, Nuit debout n’a pourtant pas la même physionomie. La fracture silencieuse au sein de la jeunesse française y est pour beaucoup.
Alexis Tsipras (à gauche) et Pablo Iglesias (à droite), deux nouvelles figures sur la scène européenne qui se sont imposées.
Fanis Xouryas/Flickr
Le scrutin législatif du 20 décembre a bouleversé la scène politique en Espagne. Mais celle-ci est loin d’être un cas isolé dans une Europe du Sud confrontée à une crise économique aiguë.