Geert Wilders, Matteo Salvini et Marine Le Pen en compagnie de leurs alliés bulgare Veselin Mareshki, estonien Jaak Madison et tchèque Tomio Okamura le 18 mai 2019, à Milan.
Miguel Medina/AFP
La droite radicale populiste a le vent en poupe en Europe, mais des divergences sensibles existent entre les partis de cette famille politique hétérogène.
Gauche ou droite: ce sera le choix des électeurs espagnols lors des élections générales anticipées le 23 juillet, qui pourraient voir entrer un parti d'extrême droite au gouvernement.
(AP Photo/Manu Fernandez)
Si les conservateurs l’emportent et que Vox détient la balance du pouvoir, l’extrême droite intégrera une coalition gouvernementale pour la 1ʳᵉ fois depuis la consolidation de la démocratie espagnole.
Pedro Sanchez en meeting le 18 juin 2023 à Séville.
Cristina Quicler/AFP
Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
Le leader de Vox, Santiago Abascal, présente le programme de son parti à Pampelune pour les élections législatives de 2019.
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Les partis populistes, notamment en Espagne et en Italie, jouent au maximum sur les émotions des électeurs, en particulier sur les réseaux sociaux, où ces forces politiques excellent.
Marine Le Pen et Jordan Bardella (RN) lors du traditionnel hommage à Jeanne d'Arc devant sa statue à Paris le 1er mai 2020.
coronavirus). Alain JOCARD / AFP
En dépit des apparences, la montée en puissance de nombreuses thématiques chères aux partis d’extrême droite ou gauche ne semble pas leur bénéficier particulièrement en temps de crise.
Montage représentant les leaders des principaux partis espagnols durant la campagne législative de décembre 2015.
AFP
Sabrina Grillo, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Le choix des couleurs en politique n’est jamais anodin, comme le montre l’étude des dernières décisions prises en la matière par les principales formations espagnoles.
Les dirigeants du PSOE, Pedro Sánchez, et de Podemos, Pablo Iglesias, se serrent la main après avoir signé l'accord préalable visant à former un gouvernement de coalition.
Gabriel Bouys/AFP
Lisa Zanotti, Diego Portales University and José Rama, Universidad Autónoma de Madrid
L’Espagne vient de se doter d’un gouvernement de coalition qui pourrait réussir, même si l’absence d’une majorité stable annonce de nombreuses difficultés.
Le premier ministre Pedro Sanchez se retire après une déclaration quant à l'exhumation de l'ancien dictateur Francisco Franco, Madrid le 24 octobre 2019.
PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP
Les mobilisations indépendantistes en Catalogne constituent une nouvelle occasion pour l’extrême droite d’avancer des pions dans le jeu politique espagnol.
Matteo Salvini, le 27 mai 2019, à Milan, après l'annonce des résultats aux Européennes.
Miguel Medina / AFP
Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
Le premier ministre Pedro Sanchez (à gauche) accueillant le dirigeant de Ciudadanos Albert Rivera au Palais de La Moncloa à Madrid, le 7 mai 2019.
Gabriel Bouys / AFP
Le parti d'extrême-droite Vox pourrait jouer un rôle au gouvernement si les socialistes perdent les élections face aux conservateurs.
Les partisans du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) célèbrent la victoire devant le siège du parti à Madrid, le 28 avril 2019.
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Un parti socialiste ressuscité, des conservateurs aux abois, Podemos en arbitre et le mouvement Vox qui entre au Parlement : c’est un nouveau paysage politique qui a émergé en Espagne ce dimanche.
Les dirigeants de VOX, à Séville, le 3 décembre 2018.
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Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L’examen de plusieurs enquêtes réalisées récemment atteste de la proximité idéologique et politique entre Vox et la droite traditionnelle, le Parti populaire, mais aussi avec les libéraux.
Le leader du parti d'extrême droite VOX, Santiago Abascal, en campagne, le 26 novembre 2018, à Grenade.
Cristina Quicler/AFP
Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L'onde de choc du scrutin en Andalousie, le 2 décembre, va se répercuter sur l'ensemble de la politique espagnole en 2019, année des élections municipales et européennes.
Chercheur, spécialiste de la Catalogne, enseignant à l'University de Cergy-Pontoise et à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, Neoma Business School