La concurrence des conceptions de la démocratie et des systèmes décisionnels est à l’origine du Brexit et risque de disloquer encore plus à l’avenir l’Union européenne.
Affluence record pour une période pourtant méconnue de la peinture américaine. Le choix de l’époque est audacieux mais sa peinture plutôt conservatrice : serait-ce la nouvelle combinaison gagnante ?
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le risque est grand, pour le nouveau président américain, d’être mis en difficulté, et même contredit par le Congrès qui, contrairement à lui, connaît le jeu politique sur le bout des doigts.
Accusant la presse de le caricaturer et de le dénigrer, le nouveau président a décidé de ne plus donner de conférence de presse régulière, préférant utiliser un média social, Twitter.
La technique qui consiste à déstabiliser tout le monde pour se montrer plus rassurant peut parfois fonctionner dans une négociation commerciale, moins facilement dans le domaine diplomatique.
Face à la propulsion de la famille Trump au cœur du pouvoir, les craintes de voir une nouvelle oligarchie assiéger les institutions démocratiques s’aiguisent.
L’indifférence à la vérité, la dictature de l’opinion préparent-elles la société totalitaire étudiée par Arendt ? Une société du « mensonge complet » ?
Bien que taxés de « populistes », Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron aiguillent le débat à gauche, même s’ils ont refusé de participer à ladite primaire.
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Quand on regarde ce qui s’est passé aux États-Unis, on est en droit de se demander si on n’assiste pas, en France, à une certaine redite, avec des personnalités et dans un contexte très différents.
Depuis 2012, on assiste à l’avènement en Russie d’une mémoire post-moderne capable de considérer le tsar Nicolas II comme un saint et garder simultanément le mausolée de Lénine sur la Place rouge.
À l’heure où Donald Trump envisage la levée des sanctions qui frappent la Russie afin d’inaugurer de nouvelles relations avec Moscou, il convient de saisir la nature populiste du régime de Poutine.
Le Parti et le Congrès se sont rangés comme un seul homme derrière le président dès le 8 novembre. Tous savent que la réussite du mandat de Donald Trump conditionnera le maintien de leur siège.
Le monde n’est jamais apparu, depuis 1945, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté.
Au-delà du chaos et du choc des ambitions qui marquent toute campagne présidentielle, on voit de plus en plus clairement que la géométrie de l’espace politique française n’est plus stable.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)