Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Si la pollution est devenue un enjeu conscient il y a quelques décennies seulement, ses conséquences sur les villes étaient déjà perçues pendant la révolution industrielle.
Depuis janvier 2018, le gouvernement se résout à employer ce terme disparu depuis des années, affichant une approche plus sociale qu’administrative ou sécuritaire, non sans quelques ambiguïtés.
Le fait qu’une commune dispose d’un site Internet peut-il inciter ses concitoyens à participer au grand débat national ? L’absence d’un tel site est-il, au contraire, un frein ?
Pour les habitants des métropoles, la mise en mouvement du monde a intensifié, engorgé, désordonné toute la vie. Les transports en commun témoignent de cet encombrement.
À la crise des « gilets jaunes » répond celle qui secoue les maires des petites communes alors même que la solution de sortie de crise du gouvernement est de renvoyer les débats aux arènes locales.
Comment, au même titre que les plus de 500 morts de la rue recensés chaque année, pouvons-nous collectivement accepter que le logement ou l’absence de logement continuent, en 2018, en France, de tuer ?
On dénombre en France une centaine d’entreprises d’agriculture urbaine. La région parisienne est actuellement la plus dynamique sous l’impulsion de l’opération « Parisculteurs ».
Est-il possible de produire sainement en zone urbaine ? C’est la question à laquelle un ensemble de travaux de recherche tente de répondre depuis 2012.
Murs végétaux, toits potagers, champignons dans les parkings ou brebis dans les rues d’Aubervilliers, l’agriculture urbaine adopte des formes multiples. Décryptage d’un monde en pleine germination !
Déclenché par un rejet assez habituel des taxes sur les carburants, le mouvement disparate de colère des gilets jaunes traduit un malaise profond qui fracture en silence la société française.