Le gouvernement militaire du Niger soutient la Russie, illustrant davantage l'influence grandissante de Moscou en Afrique.
Le Hamas médiatise volontiers ses actions (photo prise le 11 novembre 2019 dans le sud de la bande de Gaza lors d’un rassemblement militaire anti-israélien), en s’appuyant souvent sur les civils palestiniens, qu’il n’hésite pas le cas échéant à utiliser en tant que boucliers humains.
Anas-Mohammed/Shutterstock
Depuis plusieurs années, le Hamas est accusé de prendre en otage sa population. Cette stratégie est à analyser en parallèle avec les précédents d’Al-Qaida.
Pour l’armée israélienne, chaque immeuble de Gaza City, comme ici dans le quartier Tal al-Hawa, risque de devenir une souricière, à l’instar de ce qu’avaient vécu les militaires américains à Falloujah (Irak) en 2004.
Khoder al-Zaanoun/AFP
À Falloujah, en 2004, les soldats américains s’étaient heurtés à une résistance acharnée des insurgés. Cette guerre urbaine est porteuse de nombreuses leçons pour l’engagement de Tsahal à Gaza.
Le 2 mai 2012, à l’occasion du premier anniversaire de l’élimination d’Oussama Ben Laden, des membres d’un parti islamiste lui rendent hommage et promettent de venger sa mort, à Quetta, Pakistan.
Banaras KHan/AFP
La « guerre contre la terreur » proclamée après le 11 septembre 2001 est soutenue par une rhétorique centrée sur la vengeance.
Des détenus sortis d'une gendarmerie de Gao, dans le nord du Mali, le 26 février 2013, pour être transférés à Bamako. Ils sont poursuivis pour appartenance à un groupe armé islamiste.
Joel Saget AFP via Getty Images
Deux organisations djihadistes la katibat Macina et l'Etat islamique au Sahel se livrent une guerre sans merci. Voici les raisons et les enseignements de cette guerre fratricide.
Ayman al-Zawahiri dirigeait Al-Qaïda depuis la mort d’Oussama ben Laden le 2 mai 2011.
AFP
L’élimination de celui qui en était le chef depuis onze ans porte sans doute un rude coup à Al-Qaïda, mais d’autres groupes djihadistes pourraient profiter de la nouvelle donne.
Un combattant taliban garde les lieux du site du double attentat suicide revendiqué par l’EI ayant fait plus de 182 morts, dont 13 soldats américains. Le 26 août 2021, aéroport de Kaboul.
Wakil Kohsar/AFP
Les talibans promettent qu’ils ne permettront pas aux mouvements djihadistes de prospérer sous leur autorité. Mais il est presque certain que les groupes locaux profiteront de leur prise de pouvoir.
Une équipe antiterroriste chinoise pendant un exercice à Wuhan, le 12 septembre 2009.
AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Pour Pékin, la « guerre contre le terrorisme » lancée par Washington après le 11 Septembre a été l’occasion de s’imposer comme un acteur sécuritaire et diplomatique alternatif pour l’Asie centrale.
Des restes fumants des tours jumelles à New York, le 11 septembre 2001. Le large consensus antiterroriste aux États-Unis qui a suivi les attentats s'est peu à peu effiloché.
(AP Photo/Alexandre Fuchs)
Vingt ans après le 11 septembre, la crise sanitaire, le retour des tensions géopolitiques et l’urgence climatique font en sorte que le terrorisme islamiste est devenu une menace parmi d’autres.
Un soldat taliban durant un rassemblement de célébration du départ de l’US Army à Kaboul, le 31 août 2021.
Hoshang Hashimi/AFP
C’est une chose de s’emparer du pouvoir en Afghanistan. C’en est une tout autre de gérer un pays aussi complexe, surtout avec la rigidité propre aux talibans.
Des combattants brandissent un drapeau de l’État islamique durant une marche d’entraînement près de Homs, en Syrie, le 30 octobre 2016.
Mahmoud Taha/AFP
Myriam Benraad, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
L’histoire du terrorisme est traversée par la vengeance. Omniprésente, la notion reste pourtant un angle mort des études sur le sujet. Cet ouvrage la remet au centre et tente de la déchiffrer.
Vingt ans après les attentats de New York et Washington, dix ans après l’élimination d’Oussama Ben Laden, l’idéologie djihadiste demeure présente dans de nombreux pays du monde.
STR/AFP
Chasser « les juifs et les croisés » des terres d’islam, renverser les gouvernements « apostats » et unifier l’oumma : c’était l’objectif de Ben Laden, et c’est toujours celui de ses épigones.
Des combattants membres du mouvement taliban à Kaboul, le 18 août 2021.
Wakil Kohsar/AFP
Radiographie du mouvement qui vient de s’emparer à nouveau du pouvoir en Afghanistan.
Des corps sont déchargés d’une camionnette à l’extérieur d’un hôpital après l’attentat qui a tué une centaine de personnes à l’extérieur de l’aéroport de Kaboul, le 26 août 2021. L’attaque a été revendiquée par l’État islamique au Khorassan.
Wakil Kohsar/AFP
Amira Jadoon, United States Military Academy West Point and Andrew Mines, George Washington University
Deux experts présentent l’État islamique au Khorassan, la branche afghane de Daech, active depuis plusieurs années, qui a revendiqué le sanglant attentat commis le 26 août devant l’aéroport de Kaboul.
Le président du Niger, Mohamed Bazoum, reçu par Emmanuel Macron à l’Élysée le 17 mai 2021. Le pays est en première ligne face aux groupes djihadistes qui opèrent dans le Sahel et au Nigeria.
Ludovic Marin/AFP
Pays essentiel pour la sécurité du Sahel, surtout à présent que la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane, le Niger vient d’élire un nouveau président qui sera confronté à de nombreux défis.
Des soldats de l'armée américaine scrutent la zone d'atterrissage à la recherche d'éventuelles forces hostiles, le 26 août 2005 au nord-est de Samarra, en Irak.
Sgt Russel E. Colley IV/AFP
Vingt ans après les attentats du 11 septembre 2001, la « guerre contre la terreur » est loin d’être achevée. Un ouvrage très complet rend compte des multiples étapes de ce conflit appelé à durer.
Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian accueillent Sophie Pétronin à son arrivée à l'aéroport militaire de Villacoublay près de Paris, le 9 octobre 2020.
Gonzalo Fuentes/AFP
Les conditions de la libération de Sophie Pétronin suscitent la polémique. Quelques clarifications sont nécessaires.
Le Mali connaît un nouveau gouvernement de transition après le coup d'État du 18 août. L'aide que lui apporte le Canada est réservé aux enjeux de sécurité et à un illusoire développement économique.
(AP Photo)
Alors que le Mali vient de connaître un autre coup d’État, l’aide internationale, dont du Canada, est réservée surtout aux enjeux de sécurité, en grande partie afin d’assurer l’exploitation minière.
Dans les ruines du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
Doug Kanter/AFP
Cet ouvrage présente une analyse détaillée de dix attentats qui ont endeuillé le siècle – des États-Unis à l’Inde en passant par le Kenya, la Syrie, la Russie, la France ou encore la Norvège.
Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
En affaiblissant les nations occidentales et les régimes des pays musulmans, la pandémie de Covid-19 offre aux mouvements djihadistes de nombreuses occasions de déployer leur propagande.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po