Antonio A. Casilli, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom and Paola Tubaro, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
L’expression « réseau social » est devenue courante, mais ceux qui l’emploient pour désigner Facebook ou Instagram ignorent souvent son origine et sa véritable signification.
Les multinationales qui usent de leur pouvoir pour tisser des liens avec des groupes terroristes (Daech) ou paramilitaires meurtriers doivent-elles être poursuivies ?
Le domaine de la sécurité est comme celui du développement : tous les dix ans, une nouvelle idée émerge, et devient la doxa du moment. En Afrique, l’heure est au régionalisme sécuritaire.
L’élection de Trump pourrait entraîner une remise en question des opérations menées en Irak et en Afghanistan. Dans ce pays, qu’en est-il des milices, quinze ans après le début de l’intervention ?
Si les guerres créent des opportunités pour des prétendants au pouvoir dans les zones où l’État est défaillant, la recomposition des espaces politiques dépasse le moment formel de la guerre.
Au-delà des attentats de Paris, qui ont marqué les esprits, la majorité des attaques terroristes depuis 2012 sont marquées par la proximité et des stratégies territoriales à un échelon local.
Le terrorisme djihadiste, qui nous paraît si nouveau, voire étrange, ne fait souvent que réinvestir des pratiques anciennes, notamment chez les anarchistes. Démonstration en trois points.
Jacques Pothier, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le XXIᵉ siècle a été inauguré par les attentats du 11 septembre 2001. Mais cet événement avait été précédé lui-même par plusieurs drames sanglants aux États-Unis.
Après Paris, Bruxelles. Comment expliquer ces attaques terroristes venant de l’intérieur ? Des études récentes permettent de mieux cerner le processus de radicalisation et l’attractivité de Daech.
Après le Mali et le Burkina Faso, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’affronter l’épreuve du terrorisme. Pour y faire face, le pays ne manque pas de ressources.
Depuis trois ans, l'armée française traque les djihadistes dans le Sahel, lesquels étendent leur influence plus au sud. Une réalité qui souligne l'inanité d'une approche purement militaire.
Les attentats de Paris ont propulsé dans notre vocabulaire des mots forts qui nous paraissent souvent inadéquats : guerre, kamikaze, djihadisme ou Daech. D’où vient ce malaise ?
Gilles Ferragu, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Une compétition mortifère et lourde de menaces oppose Al-Qaida et Daech. Le premier a rapidement versé dans le terrorisme global, tandis que Daech cherche en priorité à restaurer le califat.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po