Manifestation contre l’amnistie devant le Congrès des Députés à Madrid, le 15 novembre 2023. Sur la pancarte, Pedro Sanchez est traité de traître et de Judas.
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Grâce à sa promesse d’amnistier les indépendantistes catalans poursuivis, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a été reconduit. Mais la contestation engendrée par cet accord ne faiblit pas.
Pendant un discours à Barcelone en 2021, Pedro Sanchez se tient devant les drapeaux catalan, espagnol et européen.
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Pour obtenir le soutien du parti indépendantiste catalan, Pedro Sanchez a demandé la reconnaissance du catalan, ainsi que du galicien et du basque comme langues officielles de l’UE. Est-ce possible ?
Gauche ou droite: ce sera le choix des électeurs espagnols lors des élections générales anticipées le 23 juillet, qui pourraient voir entrer un parti d'extrême droite au gouvernement.
(AP Photo/Manu Fernandez)
Si les conservateurs l’emportent et que Vox détient la balance du pouvoir, l’extrême droite intégrera une coalition gouvernementale pour la 1ʳᵉ fois depuis la consolidation de la démocratie espagnole.
Pedro Sanchez en meeting le 18 juin 2023 à Séville.
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Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
Exhumation de la tombe de Guadalajara.
Association pour la Récupération de la Mémoire Historique (ARMH)
À la recherche de lieux où faire la fête à peu de frais, les touristes français visent souvent l’Espagne, en temps de pandémie comme auparavant.
Les dirigeants du PSOE, Pedro Sánchez, et de Podemos, Pablo Iglesias, se serrent la main après avoir signé l'accord préalable visant à former un gouvernement de coalition.
Gabriel Bouys/AFP
Lisa Zanotti, Diego Portales University and José Rama, Universidad Autónoma de Madrid
L’Espagne vient de se doter d’un gouvernement de coalition qui pourrait réussir, même si l’absence d’une majorité stable annonce de nombreuses difficultés.
Le premier ministre Pedro Sanchez se retire après une déclaration quant à l'exhumation de l'ancien dictateur Francisco Franco, Madrid le 24 octobre 2019.
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Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L'onde de choc du scrutin en Andalousie, le 2 décembre, va se répercuter sur l'ensemble de la politique espagnole en 2019, année des élections municipales et européennes.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Deux légitimités s’affrontent dans ces expériences : celle d’un État, de l’ordre, de la légalité, et celle d’une nation minoritaire qui tente d’être reconnue et de se doter d’un État.
Dans les rues de Barcelone, le jour d'après.
Pierre-Philippe Marcou / AFP
Ce n’est pas tant que le nationalisme espagnol soit condamné. Il doit, par contre, se réinventer, au bénéfice de tous les Espagnols et au premier chef, des Catalans.
Albert Rivera (les pouces levés), le jeune dirigeant de Ciudadanos, symbole du renouvellement politique en Espagne.
Curto de la Torre/AFP
Le paysage politique espagnol n’a jamais été aussi fragmenté depuis la fin de la dictature franquiste. Les partis traditionnels vont devoir apprendre à nouer des alliances pour gouverner.
Chercheur, spécialiste de la Catalogne, enseignant à l'University de Cergy-Pontoise et à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, Neoma Business School
professeur de science politique à Sciences Po Saint Germain en Laye / UVSQ. Spécialiste des phénomènes de violence politique et de sociologie du nationalisme, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay