Mette Frederiksen, la première ministre du Danemark, arrive au sommet européen à Bruxelles le 25 juin 2021, alors que son pays est sous le feu des critiques pour avoir aidé les services américains à espionner plusieurs dirigeants de l'UE.
Olivier Matthys/AFP
De récentes révélations sur l’espionnage par les États-Unis, avec l’aide danoise, de plusieurs hauts responsables européens jettent une lumière crue sur les pratiques de Washington vis-à-vis de l’UE.
Panneau routier dirigeant la circulation vers l’entrée de l’installation d’arrivée de lu gazoduc Nord Stream 2 à Lubmin, dans le nord-est de l’Allemagne.
Odd Andersen/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
En renonçant aux sanctions édictées contre le gazoduc Nord Stream 2, cher à la Russie et à l’Allemagne, les États-Unis ouvrent la voie à la mise en exploitation de ce projet controversé.
L'enlisement du conflit yéménite est une des raisons qui font passer la normalisation avec Israël au second plan pour l'Arabie saoudite, au profit d'un apaisement avec l'Iran. Ici, un panneau représente les dirigeants saoudiens et émiratis côte à côte, dans la ville portuaire yéménite d'Aden, en 2019.
Saleh al-Obeidi/AFP
Une sortie de crise entre l’Arabie saoudite et l’Iran semble amorcée, la dernière guerre de Gaza ayant remis en cause le grand projet de normalisation avec Israël, auparavant soutenu par Riyad.
Lors de leur rencontre à Genève ce 16 juin, Joe Biden a fourni à Vladimir Poutine une liste de seize secteurs contre lesquels toute cyberattaque devrait être interdite à l’avenir.
Brendan Smialowski/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
La Russie est souvent accusée d’être derrière les cyberattaques visant des entreprises et des infrastructures américaines. Ce sujet a été l’un des grands thèmes de la récente rencontre Biden-Poutine.
Kamala Harris prend la parole après avoir visité un site de vaccination contre la Covid-19 au M&T Bank Stadium de Baltimore, dans le Maryland, le 29 avril 2021.
Saul Loeb/AFP
Le rôle central que Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis depuis cent jours, joue dans l’administration Biden montre que sa nomination ne se limite absolument pas à sa dimension symbolique.
Joe Biden à la Maison-Blanche le 8 avril 2021.
Brendan Smialowski/AFP
En cent jours à la Maison-Blanche, Joe Biden a déjà adopté de très nombreux décrets et imprimé sa marque à la politique américaine.
Réunion virtuelle entre le président américain Joe Biden et les premiers ministres australien Scott Morrison, japonais Yoshihide Suga et indien Narendra Modi, le 12 mars 2021.
Kiyoshi Ota/AFP
Le Dialogue de sécurité quadrilatéral (Quad), qui regroupe le Japon, les États-Unis, l’Australie et l’Inde, prend de plus en plus d’ampleur dans le cadre de la rivalité américano-chinoise.
Le navire russe de pose de tuyaux Akademik Tchersky, amarré dans le port de Mukran (nord-est de l'Allemagne), le 7 septembre 2020, dans l'attente de l'autorisation de poursuivre les travaux de pose de tuyaux pour le gazoduc Nord Stream 2.
Odd Andersen/AFP
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La finalisation de Nord Stream 2, qui permettra à la Russie de doubler la quantité de gaz qu’elle achemine à l’UE, semble proche. Mais dans ce dossier géopolitique complexe, tout est encore possible.
Parmi les nombreux dossiers que Joe Biden a à traiter, quelle place réserve-t-il au projet d'alliance des démocraties qu'il a évoqué lors de sa campagne présidentielle ?
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La nouvelle administration américaine a évoqué la mise en place d’une alliance des démocraties. Le projet semble pour l’heure bien vague. Une telle alliance est pourtant nécessaire.
Des enfants jouent devant un véhicule de combat Bradley (BFV) américain en patrouille dans les champs pétrolifères de Suwaydiyah, dans la province de Hasakah (nord-est de la Syrie), le 13 février 2021.
Delil Souleiman/AFP
Affaiblir l’Iran en promouvant l’autonomie kurde dans le nord-est de la Syrie voisine : telle est la ligne complexe choisie par l’administration Biden.
Le discours prononcé par Ronald Reagan à Berlin le 12 juin 1987, quand il invita Mikhaïl Gorbatchev à abattre le mur qui séparait la ville depuis 1961, est souvent cité par ceux qui affirment que le président américain a « gagné la guerre froide ». La réalité est plus complexe.
Mike Sargent/AFP
Une vision répandue présente Ronald Reagan comme l’homme qui a livré un combat déterminé et constant à l’URSS et fini par la vaincre. Cette façon de présenter les choses est quelque peu simpliste.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication habilitée à diriger des recherches à l'Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), Université Bordeaux Montaigne