Le développement de transports en commun permet-il d’améliorer l’accès aux emplois des plus pauvres ? Des chercheurs de l'Ecole des Ponts-ParisTech ont analysé le cas de l’Ile-de-France.
L’élimination des ressources excédentaires et la recherche de spécialisation, deux pratiques qui se sont imposées dans le secteur aérien, pénalisent les compagnies face aux crises.
Plusieurs candidats à la présidentielle proposent la gratuité des transports en commun. Mais cette mesure a un effet très limité sur la pression automobile.
Trafic « induit » ou « déduit », ce phénomène largement documenté demeure toutefois hors du radar des modèles de trafic. C’est mettre de côté la capacité d’adaptation des usagers.
La crise remodèlera à plus long terme nos choix en matière de transport. Les plates-formes de covoiturage, malgré leur fragilité, pourraient en sortir renforcées.
Le 3 février 2020, Valérie Pécresse plaide en faveur de l’ouverture à la concurrence des réseaux de transports en Île-de-France. Mais est-ce un gage d’amélioration du service ?
Pour diminuer le trafic, la seule méthode efficace du côté de la gestion de l'offre de transports est la réduction de la capacité routière, car celle-ci a une incidence sur la demande.
Circuler à l’hydrogène est une option bonne pour le climat, à condition de le produire avec le moins d’émissions polluantes possible. Des solutions existent.
S’il n’est pas question ici de remettre en cause la propriété, il est essentiel de s’attarder sur les dérives d’une privatisation globale et regarder de plus près les tentatives du tout-gratuit.
Wimoov offre un service que les grandes plates-formes numériques n’apportent pas : aider, au cas par cas, les personnes en situation de fragilité à résoudre leurs problèmes de mobilité.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique
Chercheuse en carboneutralité et durabilité des transports et infrastructures au CIRAIG (Polytechnique Montréal), chercheuse associée au laboratoire Ville Mobilité Transport (ENPC), École des Ponts ParisTech (ENPC)
Directeur général de l'ISCID-CO International Business School, Université du Littoral Côte d'Opale, Chercheur au LEM (UMR CNRS 9221), Université de Lille