Une étude mondiale classe la France en troisième position derrière la Suède et la Finlande. Des marges de manœuvre pour faire encore mieux existent, notamment en matière d’achats responsables.
Une trop faible implication des équipes en charge de déployer les politiques de durabilité risque de faire naître un scepticisme quant aux intentions réelles de leurs employeurs.
Les formes de gouvernance qui affichent des missions au-delà de l’objectif de maximisation du profit ou celles qui instaurent une « cour suprême » manquent encore de maturité.
Les principes de l’entreprise responsable se trouvent depuis des siècles au cœur du fonctionnement des communautés contemplatives dans leurs activités commerciales.
Les grandes entreprises ont les moyens d’être vectrices de progrès dans des pays aux lois hostiles et peuvent s’appuyer sur des arguments solides. D’autant que cela ne dessert pas leurs intérêts.
Les critères sociaux et environnementaux sont toujours soumis aux impératifs de non-distorsion de la concurrence et de « bonne gestion » des deniers publics.
Des blocages relatifs aux investissements et aux évolutions organisationnelles nécessaires, mais aussi au comportement du consommateur, freinent l’adoption du label prévu par la loi Pacte.
Le statut apparu avec la loi Pacte donnerait aux entreprises un rôle politique qu’elles ne devraient pas avoir, leur vocation sociale étant avant tout de réaliser des profits… et de payer des impôts !
Souad Lajili Jarjir, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Aya Nasreddine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, and Marc Desban, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Une étude montre que les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) influent sur la rentabilité des titres, ce qui corrobore l’hypothèse d’un changement de paradigme en finance.
Ce statut devait permettre au géant alimentaire de mieux se protéger d’une éventuelle OPA. Une stratégie qui semble s’être retournée contre Emmanuel Faber, récemment évincé de la présidence.
Une recherche montre que, globalement, un cadre législatif et institutionnel favorisant la performance sociale et environnementale influence positivement les entreprises. Mais des exceptions existent.
L’obligation liée au développement durable vient compléter la panoplie d’outils de financement destinés à inciter les entreprises à agir de façon plus responsable.
Adopter le statut prévu dans la loi Pacte de 2019 renforce la performance globale des organisations affichant depuis longtemps leurs engagements sociaux et environnementaux. Trois cas l’illustrent.
Les films institutionnels insistent sur la rentabilité économique des politiques d’emploi de personnes en situation de handicap. Mais peut-on convaincre sans émouvoir ?
La situation en Algérie montre à quel point les modes de fonctionnement dans l’entreprise participent à l’éducation du citoyen et à sa demande de démocratie.
Une récente enquête conduite auprès de 1000 entreprises du secteur de la chimie met en lumière les freins et les leviers présents dans les initiatives d’économie circulaire.
Une série d’entretiens montre que les dirigeants qui autonomisent leurs équipes sont davantage enclins à placer la mission de l’organisation au cœur de leurs décisions.
L’engagement vers des modèles plus responsables contribue notamment à une meilleure réputation des établissements et à une réduction du risque d’insolvabilité.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Chercheur associé au Laboratoire d’économie dyonisien et à l’Institut de Recherche en Gestion, Université Paris-Est, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)